Le retour du Festival de la décroissance

Pour sa troisième édition, le Festival de la décroissance aura lieu du 13 au 18 mai au Centre Jacques-Cartier (CJC). L'objectif voulu est de parvenir à vulgariser le terme de la décroissance, grâce à des activités, des conférences et des discussions. Pour le CJC, l'aspect social va de pair avec la dimension écologique.

Le retour du Festival de la décroissance | 2 mai 2024 | Article par Anne Charlotte Gillain

Le Festival de la décroissance s’étend du 13 au 18 mai au Centre Jacques-Cartier, dont le but est de vulgariser la décroissance sous l’angle tant social qu’écologique. Plusieurs organismes communautaires auront aussi des kiosques.

Crédit photo: Courtoisie David Sanchez

Pour sa troisième édition, le Festival de la décroissance aura lieu du 13 au 18 mai au Centre Jacques-Cartier (CJC). L’objectif voulu est de parvenir à vulgariser le terme de la décroissance, grâce à des activités, des conférences et des discussions. Pour le CJC, l’aspect social va de pair avec la dimension écologique.

Le Festival de la décroissance se tiendra directement au Centre Jacques-Cartier sur le boulevard Charest Est.

L’Engrenage Saint-Roch, les AmiEs de la Terre et la Collectivité Zen de la Ville de Québec font aussi partie des organisateurs.

« Cet événement souhaite vulgariser le terme de la décroissance, qui est assez peu connu et souvent uniquement associé à l’aspect écologique », explique Laurent Metais, coordonnateur à la vie communautaire et associative au Centre Jacques-Cartier.

La thématique de la décroissance

« La décroissance est un sujet politique, qui tourne autour de la transition sociale et écologique », soutient M. Metais.

« Donc, c’est un projet qui vise une plus grande égalité sociale et écologique. Ce dernier essaie de prendre en compte les limites du physique et de notre capacité à produire des choses. Et comme on surproduit, l’objectif est d’essayer de comprendre comment on peut tenter de réduire ça, afin d’arriver à un équilibre en harmonie avec la nature. »

Selon lui, le Centre Jacques-Cartier fonctionne beaucoup par l’éducation populaire.

« On essaie de favoriser le fait d’amener des sujets qui ne sont pas toujours faciles d’accès ou peu connus, comme la décroissance », souligne-t-il.

L’accès est gratuit et sans inscription requise.

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« La salle du Centre Jacques-Cartier a à peu près une capacité de 110 personnes. C’est le premier arrivé, premier servi. Le samedi, venez comme vous voulez. Ça sera dehors et il y aura plein de place », affirme-t-il.

Des conférences, des discussions

Du 13 au 18 mai, le Festival de la décroissance se divise de deux manières.

« Toute la semaine, ce sont des conférences et des panels de discussion sur la décroissance. Le samedi sera une journée vraiment festive et familiale », relève M. Metais.

Pour lancer l’événement, le ciné-discussion présenté par le cinéaste Nicolas Renaud se penche sur les pensées écologistes autochtones. De deux ses films mettront d’ailleurs de l’avant les relations étroites des Innus et des Cris avec leurs territoires et la nature.

Parmi les panels proposés, on retrouvera une discussion centrée sur les les Cohabitats, comme une alternative possible sous multiples formes, ou encore sur la transition du système alimentaire.
Crédit photo: Facebook Centre Jacques-Cartier

Un « samedi festif », La Donnerie, des kiosques d’OBNL

Pour le « samedi festif », on peut s’attendre à de multiples ateliers en journée, mais aussi des prestations musicales, entre 15h et 19h.

« Pendant toute la journée, il y aura une Donnerie. Pendant deux semaines à partir de la semaine prochaine, on va appeler les gens ayant du stock supplémentaire chez eux et qu’ils n’utilisent plus, à venir nous l’apporter », mentionne Laurent Metais.

La Donnerie est prévue le samedi, lors duquel plusieurs objets de toutes sortes seront mis sur des tables. Les personnes intéressées pourront se servir.
Crédit photo: Courtoisie David Sanchez

D’après le CJC, différents organismes incarnant la décroissance tiendront également des kiosques. Il s’agit de Sauve ta bouffe, la Table citoyenne Littoral Est, Craque-Bitume pour n’en citer que quelques-uns.

« Le samedi, la rue Notre-Dame-des-Anges va être fermée entre Langelier et la rue Saint-Anselme.  Il va y avoir environ une vingtaine des kiosques d’organismes à cet endroit-là et ils seront présents de 10h à 15h », signale-t-il.

« Pour le CJC, le Festival de la décroissance est un projet fédérateur qui permet de représenter ses valeurs, de les mettre de l’avant, de faire de l’éducation populaire et de pouvoir évoquer la décroissance », conclut Laurent Metais.

Tous les détails relatifs au Festival de la décroissance sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local

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