Diplômé en création littéraire à l’Université Laval, Vincent Massé-Gagné se définit comme un poète de garde-robe. Il prend plaisir à s’attacher aux banalités plus-que-quotidiennes et à en faire ce qu’il peut d’art ou de contenu créatif. Les mots sont de ces choses. Vous le trouverez flottant quelque part entre le stratège en communications numériques et l’auteur habillé en mou les dimanches après-midi. Pour décrire son Saint-Roch, il citera Victor Hugo en disant que « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface ». C’est la marginalité, le manque de cohérence, le chaos qui règne sur le quartier qui en fait pour lui un endroit unique à Québec. Un endroit déconstruit qui, s’il brille du haut de ses édifices corporatifs, ne manque pas de poésie dans la noirceur de ses ruelles.