Exposition collective – Topographies intimes

Description de l'activité

Chiguer art contemporain est ravie de présenter à Québec : Exposition collective – Topographies intimes 

Vernissage le vendredi 14 juin, de 17h à 20h

Topographies intimes propose une rencontre, celle de cinq artistes qui, avec un mélange de vulnérabilité et de pudeur, révèlent les saillies de leurs paysages intérieurs. Dans leurs œuvres, le territoire, l’architecture et les astres sont autant de motifs symboliques où ils transposent leur sensibilité, leurs préoccupations, leur regard sur le monde et leur imaginaire.

Dans ses œuvres, Véronique La Perrière M. déploie un langage pictural envoûtant inspiré de l’imagerie des fables, des contes de fées et des mythes. S’y déploient des forêts flottantes, des créatures hybrides et des paysages côtiers surréels et oniriques qui donnent à voir son imaginaire foisonnant. Au pastel et au fusain, elle dessine des narrations ambiguës enveloppées d’une douce étrangeté.

Alexanne Dunn sonde la notion d’intimité à travers une étude approfondie d’éléments architecturaux et de fenêtres dont elle traduit avec sensibilité les subtiles variations chromatiques. Par cette attention minutieuse aux détails, elle capture avec précision les effets lumineux du verre tels que la transparence, la réflexion et la réfraction, magnifiant la beauté du quotidien dans toutes ses nuances. Les fenêtres, en offrant un aperçu sur les mondes intérieurs des autres, stimulent la curiosité, l’imagination et le rêve.

Les paysages fragmentés d’Eveline Boulva sont des récits de voyage, chaque œuvre étant subtilement teintée des rencontres qu’elle y a faites, des sensations qu’elle y a éprouvées et des expériences qu’elle y a vécues. Dans ses toiles se superposent sa vision intime et sa vision scientifique des territoires qu’elle explore. Cette série d’œuvres, réalisée suite à un voyage en Indonésie, traduit une perte de repères culturels qui se manifeste visuellement par des paysages de volcans rendus difficilement lisibles par des procédés de superpositions, de glissement, de multiplication et de transparence.

Finalement, les sculptures de Gilles Mihalcean se présentent comme des métaphores visuelles à déchiffrer. Poétiques et narratives, ses constructions inventives sont élaborées par l’assemblage de représentations scientifiques, technologiques, cosmiques et d’objets du quotidien. Elles reflètent des réflexions profondes d’ordre philosophique et spirituel de même que les préoccupations de l’artiste, à la fois intimes et universelles. Avec Tête de Robert Lepage, Mihalcean renouvelle la tradition académique du portrait sculpté et établit un dialogue avec l’histoire de la sculpture et la tradition du buste commémoratif. Par ce buste non figuratif de cette personnalité phare du paysage culturel québécois, l’artiste lui rend hommage, exprimant une fois de plus sa fascination et son attachement à la culture populaire québécoise.

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