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Chiguer art contemporain est ravie de présenter à Québec, Annie Baillargeon — Les floraisons des mauvaises semences: les cendres des épouses de l’ascèse
Vernissage le vendredi 29 mars, de 17h à 20h
«À travers des scènes narratives à la fois oniriques et sauvages, la série Les floraisons des mauvaises semences : les cendres des épouses de l’ascèse donne à voir une mutation impétueuse. Œuvrant à partir de son éducation religieuse, Annie Baillargeon invoque à travers des procédés autofictionnels des rites traversés par une force de vivre et de résistance. En tant que compositions performatives, ces rites s’inscrivent dans un désir d’affranchissement des corps par rapport à l’emprise ascétique et son ravage psychique, social et environnemental. Les rituels de soins et de filiations collectives adoptent une imagerie pastorale où une multiplicité de figures insoumises, païennes et séditieuses renoue avec le feu, l’eau, l’air et la terre comme autant de reconquêtes de leur propre corps. Elles se réapproprient ce qu’elles partagent entre elles et avec le reste du vivant. Tableau par tableau, des liens se tissent et se trame le récit d’une cohabitation.»
– Émile Lévesques-Jalbert
L’exposition comporte également des œuvres de la série Postures des soins, réalisée en 2022 dans le cadre de Yahndawa, portage entre Wendake et Québec. L’artiste aborde les violences et l’invisibilisation imposée depuis longtemps aux femmes. Au fil d’actions performatives qui ont mené à la réalisation de photographies, de vidéos et de sculptures, Annie Baillargeon a travaillé sur un persona – la sorcière – afin de se réapproprier des mythes et de partager des rituels de guérison.
Le travail d’Annie Baillargeon affirme des états de transition et de déclin à l’aune de préoccupations féministes. Dans une démarche multidisciplinaire prenant la performance comme moteur principal, elle a recours à des stratégies d’auto-représentation qui relatent un corps performatif en interaction avec son environnement immédiat. Ses images, vidéos et performances intègrent des codes de l’autofiction dans des environnements photographiques ou installatifs afin de construire un ensemble en mutation. Entre les différents médias utilisés et les multiples antagonismes des réalités humaines, féminines, maternelles qui la traversent, elle compose des mises en scène autofictionnelles qui réinscrivent et réinventent sa relation au monde pour y trouver un équilibre.
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