Une vente de plantes pour financer une première pièce de théâtre

Ce vendredi 23 août, la compagnie le Théâtre du Refuge organise une vente de plantes à la Charpente des fauves. L’objectif est de financer leur première production Un arrière-goût de compost.

Le théâtre Premier Acte présentera cette pièce du 8 au 19 octobre.

La vente de plantes commencera dès 9h ce vendredi 23 août, dans les locaux de la Charpente des fauves. Il s’agit de la première activité de financement pour la compagnie du Théâtre du Refuge.

« Comme notre pièce de théâtre Un arrière-goût de compost qu’on souhaite financer se passe dans un jardin communautaire, on aimait bien le lien entre les plantes, le jardin et la terre », explique Anne-Virginie Bérubé, directrice artistique du Théâtre du Refuge.

Mme Bérubé a d’ailleurs écrit le texte de la pièce.

Sur place, il sera possible de retrouver une cinquantaine de plantes et plus d’une trentaine de variétés.

« On aura beaucoup de violettes africaines miniatures, des hoyas, des philodendrons, des dracaenas, des plantes sensitives, par exemple », indique-t-elle.

En termes de budget, les prix varient entre 5 et 15 dollars, selon la grosseur et la rareté des variétés. Les paiements pourront s’effectuer par virement Interac ou en argent comptant.

Un arrière-goût de compost comme première production

Ainsi, les fonds récoltés lors de la vente de plantes vont financer en partie la première pièce du Théâtre du Refuge.

« Un arrière-goût de compost est un huis clos qui se passe dans un jardin communautaire. Deux interprètes dans le rôle d’un frère et d’une sœur seront sur scène. Le frère a disparu depuis cinq ans. Et puis, ils se retrouvent tous les deux par hasard au même moment dans le jardin, après cinq ans d’absence », raconte Mme Bérubé.

« La pièce touche aux sujets des troubles alimentaires, de la santé mentale et de la famille. »

« La pièce touche aux sujets des troubles alimentaires, de la santé mentale et de la famille », ajoute-t-elle.

Nathalie Séguin s’est occupée de la mise en scène. Les comédiens Béatrice Casgrain-Rodriguez et Antoine Gagnon interprètent les personnages de la sœur (Éléonore) et du frère (Christophe).

Mettre en valeur la relève au théâtre

Créée durant la dernière année, la compagnie du Théâtre du Refuge fonctionne par projet.

« Chaque pièce présentée, c’est nous qui la produisons. Pour chaque projet de ce type-là, on doit faire des demandes de subventions pour payer les cachets des artistes, des créateurs, des décors, des costumes et des locaux de répétitions, entre autres », précise Mme Bérubé.

« On essaie de diversifier nos revenus. »

Le mandat principal de la compagnie est de « faire travailler la relève ».

« On se souhaite de ne pas avoir besoin de faire trop d’activités de financement dans le futur. La culture québécoise passe beaucoup par l’engagement citoyen, la curiosité d’aller se déplacer dans les salles […]. On crée pour nos quartiers et pour que ça soit entendu. On a besoin de l’engouement du public pour faire notre métier. Cette activité va vraiment nous donner un coup de main », conclut Anne-Virginie Bérubé.

Toutes les informations sur l’activité de financement du Théâtre du Refuge sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.