Le Centre communautaire Jacques-Cartier et le programme Cabestan s'unissent en offrant un voyage de deux semaines du 17 au 31 octobre sur un voilier-école et sur le fleuve Saint-Laurent. Ce séjour s'adresse aux jeunes adultes entre 18 et 30 ans, qui ne sont ni à l'emploi, ni aux études. L'objectif premier est de leur permettre de se recentrer sur soi et de faire le point.
Un séjour sur le fleuve Saint-Laurent pour se recentrer
Le Centre communautaire Jacques-Cartier et le programme Cabestan s’unissent en offrant un voyage de deux semaines du 17 au 31 octobre sur un voilier-école et sur le fleuve Saint-Laurent. Ce séjour s’adresse aux jeunes adultes entre 18 et 30 ans, qui ne sont ni à l’emploi, ni aux études. L’objectif premier est de leur permettre de se recentrer sur soi et de faire le point.
Ce partenariat est né entre le Centre Jacques-Cartier et ÉcoMaris.
« Eux utilisent la navigation et nous le cirque, mais on a une vision et des méthodes d’intervention très similaires, notamment par rapport à la cohésion de groupe et de dynamique », explique Sarah Bédard-Dubé, Responsable cirque social au Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC).
« L’organisme ÉcoMaris a un voilier-école qui navigue sur le fleuve Saint-Laurent plusieurs mois par année, mais pas l’hiver », ajoute-t-elle.
Deux semaines sur le fleuve Saint-Laurent
Pendant ce séjour du 17 au 31 octobre, environ 12 participants devront vivre ensemble.
« Le programme Cabestan permet à des jeunes de vivre deux semaines sur un voilier et de prendre une pause dans leur quotidien », précise Mme Bédard-Dubé.
En termes d’exigences, il faut être résident permanent ou citoyen canadien, ne pas être à l’emploi, ni aux études.
Les inscriptions sont toujours en cours. Il suffit d’écrire à l’adresse courriel suivante : sarah.bedard.dube@centrejacquescartier.org.
Les prochaines entrevues pour les personnes intéressées auront lieu le 8 avril au CJC.
Ce voyage est gratuit.
Une façon de se recentrer
Lors de ce voyage, il s’agit d’aller au-delà de l’apprentissage de la navigation.
« Le voilier, la navigation deviennent un prétexte pour plein d’habiletés que les jeunes vont pouvoir utiliser dans leur quotidien à leur retour », estime Mme Bédard-Dubé.
« C’est une façon d’apprendre à mieux se connaître. Prendre une pause dans sa vie, ça permet de se questionner, savoir ce qu’on veut, où on s’en va et ce qu’on a envie de réaliser. »
La tranche d’âge ciblée est comprise entre 18 et 30 ans.
« Souvent, ce sont des gens qui se questionnent ou qui sont peut-être dans un temps d’arrêt de leur vie. On espère que ce programme puisse les aider à se remettre en action », souhaite-t-elle.
Ce séjour de navigation artistiquement social n’a pas de forme définie.
« Est-ce que ce sera de la poésie, de la BD… ? On n’a aucune idée où on va s’en aller, mais on va quand même partir avec un sac de matériel de cirque. D’autres choses vont possiblement arriver », confie-t-elle.
D’après le CJC, l’art social occupe également une place vraiment importante au sein de l’organisme.
« C’est rare de pouvoir prendre deux semaines de pause dans nos vies. C’est un des plus beaux cadeaux qu’on peut se donner. Le fleuve Saint-Laurent est un endroit incroyable à découvrir », résume Sarah Bédard-Dubé.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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