Une grande partie de la microforêt urbaine aménagée sur le terrain de l’Université TÉLUQ a dû être retirée pour des travaux de réfection majeurs sur les façades du bâtiment.
Un projet de microforêt urbaine démantelé
Une grande partie de la microforêt urbaine aménagée sur le terrain de l’Université TÉLUQ a dû être retirée pour des travaux de réfection majeurs sur les façades du bâtiment.
Le projet a été complété en septembre dernier après plusieurs mois de planification. L’idée était de créer une microforêt pérenne, qui ne demanderait pas trop d’entretien et qui deviendrait un espace agréable au centre du quartier.
Des travaux de déminéralisation et de remplissage ont permis de planter sur le site une trentaine d’arbres fruitiers et de végétaux. Ce nouvel espace destiné au personnel de l’Université, aux étudiants et aux résidents visait à lutter contre les îlots de chaleur et à favoriser la biodiversité dans le quartier. <
Plus de 2000 pieds carrés de béton avaient alors été retirés. Le projet était soutenu par le programme de verdissement et de déminéralisation des terrains non municipaux de la Ville et a bénéficié d’une subvention de 18 500 $.
Hubert Corbeil, ex-conseiller à la direction générale à l’Université TÉLUQ, était très impliqué dans le projet. Il se désole de voir ce qui en est advenu.
Il se questionne quant aux choix qui ont été faits dans la planification des travaux. En entrevue téléphonique, ce dernier explique qu’au moment de développer l’espace vert, des travaux étaient effectivement prévus sur les murs adjacents. L’équipe chargée de la plantation prévoyait alors déplacer quatre ou cinq arbres pour permettre à la machinerie d’accéder au site au moment des travaux.
Finalement, ce sont entre 80 et 90% des végétaux présents qui ont été retirés par l’entrepreneur pour étendre du gravier.
Une situation inattendue
Du côté de l’Université TÉLUQ, on se désole également de la situation. Dans un courriel, Élisabeth Farinacci, directrice du service des communications, explique que l’évaluation de l’espace nécessaire pour les travaux a dû être revue à la hausse.
« Ce chantier important qui va durer plusieurs mois, et qui vise à améliorer notre efficacité énergétique, a nécessité, contre toute attente, un espace plus grand que prévu pour garantir la sécurité des travailleurs et minimiser les perturbations pour les résidents du quartier. »
Mme Farinacci confirme également que les plantes retirées n’ont pas pu être redistribuée à d’autres organismes du quartier qui mènent des projets de verdissement.
« Il semble que nous n’ayons pas été en mesure malheureusement de récupérer les plantes. Les événements se sont succédés trop rapidement. Assurément que, autrement, nous les aurions préservés et partagés à la communauté. »
Néanmoins, l’Université entend rétablir la microforêt une fois les travaux terminés et réaffirme l’importance accordée au projet.
« La situation présente est un concours de circonstances malheureux qui nous peine profondément; d’où notre volonté affirmée et assumée de recréer cette microforêt dans les moindres détails à la fin du chantier », conclut la porte-parole de l’Université TÉLUQ.
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