Le répit de nuit pour personnes itinérantes au 399, rue Saint-Joseph Est, ouvrira progressivement à compter du 12 novembre, à raison de cinq jours par semaine, soit du mardi au samedi, de 22h à 6h. Le Répit Basse-Ville complète actuellement une période d'embauche pour pouvoir ouvrir le lundi et dimanche aussi.
Le Répit Basse-Ville annonce l’ouverture progressive d’un répit de nuit dès le 12 novembre
Le répit de nuit pour personnes itinérantes au 399, rue Saint-Joseph Est, ouvrira progressivement à compter du 12 novembre, à raison de cinq jours par semaine, soit du mardi au samedi, de 22h à 6h. Le Répit Basse-Ville complète actuellement une période d’embauche pour pouvoir ouvrir le lundi et dimanche aussi.
« Nous n’avons pas une équipe complète en ce moment pour ouvrir 7 jours sur 7 », indique la coordonnatrice logistique terrain, Roxanne Cadorette.
Le Répit Basse-Ville est un espace à haut seuil d’acceptation.
« Moi, j’aime ça appeler ça un accueil inconditionnel », nous explique Mme Cadorette.
Ainsi, le Répit Basse-Villle accueille chaque personne, peu importe son état.
« On accepte tout le monde, que ce soit un état de consommation trop élevé, quelqu’un en crise (…). Personne n’est barré de notre organisme et on ne souhaite pas adhérer à ça non plus », assure la coordonnatrice logistique terrain.
Les intervenants du Répit Basse-Ville ne sont cependant pas formés spécifiquement pour traiter les gens qui consomment. Quand de telles situations surviennent, l’organisme réfère ces personnes à L’Interzone (le site d’injection de drogues supervisé) ou à d’autres organismes spécialisés, comme Point de repères.
« On va quand même offrir du matériel stérile pour la consommation, mais les gens n’ont pas le droit de consommer à l’intérieur par exemple », précise Roxanne Cadorette.
Le Répit Basse-Ville travaille donc pour stabiliser son équipe de travail, alors que le lien de confiance entre les intervenants et les personnes itinérantes se veut hyper important.
« Une personne dans la rue va avoir de la difficulté à faire confiance aux gens (…) Ici, on s’efforce de créer un lien avec ces personnes-là. Parce que quand on change de personne [d’intervenant], c’est un lien qu’on détache, il faut recommencer à zéro et ça vient difficile de faire confiance quand les gens t’abandonnent tout le temps », souligne la coordonnatrice logistique terrain.
Un financement récurrent à la mission de l’organisme, plutôt que des aides ponctuelles, contribuerait à la rétention du personnel et à améliorer les services offerts aux personnes itinérantes à Québec, toujours selon Mme Cadorette. Faute de moyens, le Répit Basse-Ville a dû fermer pendant plusieurs mois ses deux ressources d’hébergement dans le quartier Saint-Roch, au printemps dernier.
« C’est dur quand le financement est coupé et qu’on doit mettre à pied notre équipe jusqu’à l’hiver prochain. C’est difficile d’avoir une équipe formée quand on doit toujours tout recommencer… »
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