Les Pékans de l’école des Berges ont maintenant leur propre murale

À l'école des Berges, une nouvelle murale colorée réalisée par l'artiste Patrick Forchild et des élèves de 6e année fait la fierté des enfants, mais aussi des plus vieux. L'œuvre embellit la cour, en plus de renforcir le sentiment d'appartenance à l'école.

Les Pékans de l’école des Berges ont maintenant leur propre murale | 20 juin 2024 | Article par Thomas Verret

L’artiste Patrick Forchild et des élèves de 6e année ont réalisé cette œuvre sur les murs de l’école dans le cadre d’un projet de médiation culturelle.

Crédit photo: Thomas Verret

À l’école des Berges, une nouvelle murale colorée réalisée par l’artiste Patrick Forchild et des élèves de 6e année fait la fierté des enfants, mais aussi des plus vieux. L’œuvre embellit la cour, en plus de renforcir le sentiment d’appartenance à l’école.

Une œuvre imaginée et peinte par les finissants

Inspirée par « les grands de 6e année », la murale signée Patrick Forchild met de l’avant le symbole de l’école des Berges : le pékan.

« On avait déjà un sentiment d’appartenance avec les Pékans, mais le fait de le peinturer sur le mur, c’était vraiment important pour les jeunes », souligne l’éducatrice Isabel Chrétien.

Puisque les Pékans est le nom des équipes de l’école des Berges, cet animal devait se retrouver sur la murale, les élèves y tenaient mordicus, indiquent les responsables du projet, Audrey Gaudreault et Isabel Chrétien, qui posent ici avec Patrick Forchild. « Il fallait absolument qu’il soit dedans. On revenait toujours à ça », précise Mme Gaudreault.
Crédit photo: Thomas Verret

L’artiste se sent quant à lui privilégié d’avoir pu vivre des moments spéciaux avec les élèves de cette école primaire du quartier Saint-Roch.

« C’est le contact avec les jeunes qui fait toute la différence », confie le graffeur de Saint-Sauveur.

Patrick Forchild a d’abord commencé à présenter son travail aux enfants, qui se sont ensuite pratiqués à peindre sur des murs temporaires avec des canettes pour se familiariser avec le médium. Puis, les jeunes ont dessiné leurs idées, avant de s’exécuter aux côtés de l’artiste, contribuant ainsi à toutes les étapes du projet, de l’idéalisation de la murale jusqu’à la réalisation de l’œuvre.

« D’avoir accès à leur imaginaire et leur côté un peu raw (brut), c’est direct, dans le moment présent. Même moi qui ai une pratique un peu rigide, de pouvoir lousser ça avec eux et d’embarquer dans leur délire, tout en gardant du mien, c’est la beauté de tout ça. »

Patrick Forchild, à qui on doit également la murale dans la cour de l’école Saint-Albert-le-Grand, est toujours agréablement surpris par la minutie des enfants.
Crédit photo: Thomas Verret

La Ville de Québec a soutenu cette initiative via l’entente de développement culturel intervenue avec le gouvernement du Québec.

En fin de compte, cette murale colorée donne le goût aux enfants de jouer dehors dans leur belle cour d’école et rappelle aux anciens de l’école des Berges que certaines choses ne changent pas : « pékan un jour, pékan toujours », paraîtrait-il.

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« Votre école vous aime, aimez votre école », comme l’a si bien dit l’éducateur au service de garde, Éric Fournier.

Les élèves de 6e année, des membres du personnel et l’artiste Patrick Forchild ont inauguré l’œuvre jeudi après-midi. La murale illustre en outre des activités populaires à l’école des Berges, telles que le vélo, le soccer, le basketball et la musique, entre autres.
Crédit photo: Thomas Verret

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