L’œuvre primée Les jolies choses qui interpelle tous les sens

La Rotonde présentera bientôt son nouveau spectacle de danse Les jolies choses, chorégraphié par Catherine Gaudet. Les performances se dérouleront les 28 et 29 novembre, à la Salle Multi de Méduse. Un atelier de danse pour le grand public avec l'interprète Caroline Gravel se tiendra également le 27 novembre.

L’œuvre primée <em>Les jolies choses</em> qui interpelle tous les sens | 20 novembre 2024 | Article par Anne Charlotte Gillain

La Rotonde proposera deux représentations du spectacle « Les jolies choses » par Catherine Gaudet du 28 au 29 novembre, à la Salle Multi à Méduse.

Crédit photo: Courtoisie Donatas Alisauskas

La Rotonde présentera bientôt son nouveau spectacle de danse Les jolies choses, chorégraphié par Catherine Gaudet. Les performances se dérouleront les 28 et 29 novembre, à la Salle Multi de Méduse. Un atelier de danse pour le grand public avec l’interprète Caroline Gravel se tiendra également le 27 novembre.

Présenté par La Rotonde, le spectacle Les jolies choses s’invite sur la scène de la Salle Multi à la coopérative Méduse les 28 et 29 novembre. Une rencontre avec les artistes aura lieu après la représentation du 28 novembre.

Lauréate du Grand Prix de la danse de Montréal, cette œuvre artistique est une production de la Compagnie Catherine Gaudet.

« Les jolies choses, c’est un titre un peu ironique. J’avais envie de tendre ce piège aux spectateurs où les choses sont très douces et dans le stéréotype de la danse contemporaine. De cette manière, cela permet au public de basculer dans le renversement de ce même masque social et sans s’y attendre », confie Catherine Gaudet, chorégraphe du spectacle Les jolies choses.

De son point de vue, « on ne manque pas de jolies choses dans le monde, mais on manque de profondeur ».

Les représentations sont déjà complètes. Il est possible néanmoins de s’inscrire sur la liste d’attente en ligne.

Le processus créatif

Pour elle, il s’agit d’une pièce pandémique, puisque sa création remonte à la période comprise entre octobre 2020 et juin 2022.

« Au début de la création après le premier confinement en octobre 2020, on avait besoin de douceur, quelque chose de très minimal et lumineux », explique Mme Gaudet.

« On a commencé à travailler avec des matériaux très naïfs avec environ quatre mouvements. Ces derniers ont fini par devenir notre vocabulaire de base. »

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« Ce minimalisme-là s’est radicalement complexifié à l’image du monde autour de nous qui se complexifiait également. On a transformé ces quelques mouvements de base […] », ajoute-t-elle.

Selon la chorégraphe, la complexité mathématique et l’exigence physique sont assez extrêmes.

« Dans la pièce, on passe aussi d’un extrême à l’autre, notamment avec quelque chose de très innocent et puis à quelque chose de très soutenu, densifié et éclaté », souligne-t-elle.

« Cinq interprètes au rythme du métronome »

Dany Desjardins, Caroline Gravel, Lauren Semeschuk, James Phillips et Scott McCabe interprètent la pièce Les jolies choses.

« Les interprètes ont l’impression d’être investis dans une mission pour effectuer ce rituel-là avec des codes très paramétrés et établis. L’objectif est de parvenir à une sorte de libération ou même d’extase ou de transcendance », estime Mme Gaudet.

« C’est comme si les interprètes étaient coincés à l’intérieur d’une grosse machine, mais en même temps ils sont cette machine-là. Ces derniers sont alignés dans une formation linéaire qui tourne sur elle-même et chaque interprète tourne aussi sur lui-même à l’intérieur de cette formation-là. »

« Les cinq interprètes de haut calibre s’activent au rythme du métronome […]. L’œuvre nous surprend par son côté punk et révolté », précise-t-on par voie de communiqué.
Crédit photo: Courtoisie Donatas Alisauskas

L’interprète Caroline Gravel tiendra un atelier pour le grand public sur inscription. Cet atelier de danse sera ouvert à tous. Ce dernier se déroulera le mercredi 27 novembre 2024, de 17h à 18h30 à la Maison pour la danse.

« La pièce Les jolies choses est extrêmement exigeante de la part des danseurs et des spectateurs, mais c’est aussi la pièce la plus accessible que je n’ai jamais faite. Il y a quelque chose de contagieux dans la performance livrée sur scène », résume Catherine Gaudet.

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local

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