Mercredi 28 février, le Centre Jacques-Cartier organise un espace de discussion de groupe et interactif sur la place du cinéma. Ce dernier peut être émergent, local et parfois engagé. Être expert n'est pas nécessaire pour y participer. L'objectif est de développer une réflexion autour du cinéma dans la formation d'une communauté.
Le cinéma, un langage pour rassembler la communauté
Mercredi 28 février, le Centre Jacques-Cartier organise un espace de discussion de groupe et interactif sur la place du cinéma. Ce dernier peut être émergent, local et parfois engagé. Être expert n’est pas nécessaire pour y participer. L’objectif est de développer une réflexion autour du cinéma dans la formation d’une communauté.
L’atelier de discussion commence dès 19h30 au Centre résidentiel et communautaire Jacques-Cartier dans Saint-Roch. Les portes ouvrent à 19 h.
« Le cinéma est un langage parmi tant d’autres pour se rassembler », relève Alyson Pilote, médiatrice communautaire au Centre Jacques-Cartier.
« Avec le cinéma, on peut montrer notre perception de la vie, nos questionnements et nos intérêts », ajoute-t-elle.
Ce type d’événement cible davantage les courts et longs métrages d’artistes locaux.
L’activité est gratuite.
« On a prévu une animation avec quelques questions pour structurer la soirée », souligne Charles Gadoury, médiateur communautaire au Centre Jacques-Cartier.
« On aimerait engager une discussion informelle sans forcément mettre en avant les savoirs techniques du cinéma, mais plutôt le sentiment de communauté. »
Avec cette démarche, l’organisme privilégie l’expérience collective.
Ouvrir un espace de discussion sur le cinéma
N’importe qui peut participer à cette activité.
« Qu’on soit professionnel ou pas, on veut rendre cet atelier accessible à tout le monde, mais être aussi un espace créatif, inclusif et sécuritaire », avance Mme Pilote.
L’espace de discussion est aussi le fruit d’une collaboration avec des artisans du milieu.
Le cinéaste David Sanchez sera d’ailleurs présent lors de cette soirée pour animer la rencontre.
« On est beaucoup dans le cinéma indépendant également », explique-t-elle.
« On incite les artistes à s’impliquer. Il s’agit de savoir comment on peut amener leurs propos, s’intéresser à la manière d’accueillir les personnes qui vont venir découvrir ce monde-là et le film en question. »
L’activité fait partie du volet communautaire du Centre, notamment avec la programmation socio-culturelle.
« Cette programmation-là est créée par des projets de jeunes adultes », décrit M. Gadoury.
« C’est un lieu où il est possible de s’impliquer dans l’organisme, de participer au déroulement de l’activité et à la vie démocratique du Centre. »
Cette soirée-là n’a pas de thème en particulier, mais elle vise plutôt à s’interroger sur l’avenir de cet espace de discussion.
« On invite les personnes à imaginer et à penser la suite pour cet espace de projection. Qu’est-ce qu’elles aimeraient avoir ? », mentionne-t-il.
« Cela concerne tant les artistes souhaitant développer leurs pratique s que les personnes qui veulent s’initier au cinéma. »
Pour y arriver, l’atelier du mercredi 28 février est une bonne façon pour ouvrir la discussion.
« On a aussi peut-être cette chance-là au Centre de rejoindre un public assez large. Ce dernier n’est pas spécialisé comme peuvent l’être d’autres espaces, mais on peut toucher une communauté qu’on espère plus diversifiée », insiste-t-il.
Plus de 30 ans d’existence
Le Centre Jacques-Cartier est un organisme jeunesse.
L’une de ses missions principales consiste à améliorer les conditions de vie des jeunes adultes de la Ville de Québec (environ entre 16 et 35 ans).
« On travaille surtout en éducation populaire et on accorde une importance au développement du pouvoir d’agir », précise M. Gadoury.
L’organisme mise surtout sur l’expérience vécue.
« À travers nos projets et nos activités, on n’a pas d’attentes de résultats. Les jeunes sont là pour s’engager, expérimenter et oser », confie Mme Pilote.
« C’est aussi une autre façon de se développer et d’avancer dans la vie. Le bien-être collectif est notre priorité. »
Les médiateurs communautaires au Centre jouent un rôle bien spécifique.
« On est là pour accompagner les personnes, pour les questionner, leur offrir des outils, mais aussi leur faire voir de nouvelles visions. Il y a cette idée de créer un lien de confiance avec elles », estime-t-elle.
Pour cette activité, aucune inscription n’est demandée à l’avance.
« Le simple fait de se rassembler, s’intéresser à un acte artistique est une réussite en soi. Si ça vous parle, venez nous rencontrer dans une autre approche. Osez venir nous voir. On se veut accueillant et bienveillant », résument Charles Gadoury et Alyson Pilote.
Tous les détails de l’activité sont disponibles sur la page de l’événement du Centre Jacques-Cartier.
Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.
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421, boul. Langelier, Québec (Québec), G1K 3G2
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