La RiAP, une immersion dans l’art performance

La Rencontre internationale d’art performance (RiAP) revient pour une nouvelle édition du 12 au 22 septembre. Huit conférenciers et près de 20 artistes seront présents au Lieu, centre d’art actuel dans Saint-Roch. Ces derniers se pencheront notamment sur les différents risques vécus par les artistes.

Du 12 au 22 septembre, la Rencontre internationale d’art performance se déroulera au Lieu, centre d’art actuel. Cet événement demeure gratuit.

Des performances et des conférences

« Pour cette édition de 2024, une vingtaine d’artistes d’une douzaine de pays dans le monde vont se rencontrer du 12 au 22 septembre », relève stvn girard, directeur artistique du Lieu et de la Rencontre internationale d’art performance (RiAP).

« C’est toujours la même formule sur les deux semaines avec trois performances par soir. Ce sera le jeudi, le vendredi et le samedi. »

« Leurs performances éphémères, leur recherche-création et leur contribution théorique invitent à réfléchir et à expérimenter le présent », peut-on lire dans un communiqué de l’organisation.

Certaines performances se feront en journée. Les dimanches, des conférences sont également attendues.

« Dimanche, c’est la formule brunch dominical. Dès 12h, des conférenciers vont se prononcer sur différentes questions. Ces dernières sont regroupées à travers l’empreinte graphique de la Rencontre. Le public est aussi invité à réfléchir sur ces questions-là », souligne-t-il.

Pour ces conférences, les trois questions générales se regroupent autour du territoire, du discours et de l’action.

« L’édition 2024 mettra donc de l’avant les notions de rencontre, de risque et de théorie-praxis, le tout dans une tentative de prolongement disciplinaire »,  mentionne-t-on dans un communiqué. Ainsi, l’idée est d’offrir une plongée pleine gueule dans le monde de la performance artistique.

Explorer les risques encourus par les artistes

Cette Rencontre est aussi l’occasion de « prendre la mesure des pratiques en art performance actuel ».

Cette année, le thème principal s’intéresse aux différents risques rencontrés par les artistes.

« Le comité de programmation et moi-même, on considère en haut lieu la prise de risques, à la fois dans la pratique de l’art performance et dans la manière dont on organise nos événements », avance M. girard.

Le RiAP donne toujours une carte blanche aux artistes, afin de leur permettre de déployer leur pratique librement et sans contrainte.

« Tout peut arriver lors d’une performance. C’est ce qu’on essaye de faciliter à travers notre festival », assure-t-il.

Même si l’art performance peut sembler abstrait, l’événement souhaite rester accessible à tout le monde.

« Ça va être une grande célébration de l’art performance. [… ]. Souvent, je dis aux gens d’aller voir une performance. Durant une soirée, il existe plusieurs formes d’art performance. C’est une expérience commune qui sort de l’ordinaire », conclut stvn girard.

Depuis sa création en 1984, la Rencontre internationale d’art performance de Québec célèbre l’art performance et, plus largement, l’art action.

La programmation complète de la Rencontre internationale d’art performance est à retrouver sur le site web du Lieu. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.