Découvrir les créatures fantastiques de la Saint-Charles

Humains-plantes, sirènes de rivière, tiques sympathiques : nombreuses sont les créatures fantastiques qui peuplent la Saint-Charles. C’est du moins ce que nous fait découvrir Poésie nomade, un projet piloté par la Joujouthèque Basse-Ville, qui revisite et réinvente la faune de la rivière au cours d’ateliers de médiation culturelle offerts aux familles.

Tous les jeudis, de 10h30 à 14h30, l’équipe chargée du projet accueille enfants et parents au Hublot de la Marina Saint-Roch. Chaque semaine des activités de création et de discussion autour de thèmes variés sont proposées aux enfants.

N’offrant plus de camps d’été, la Joujouthèque désirait tout de même rester présente pour les camps de jour et les familles en proposant des activités pendant la période estivale.

Une oeuvre collective et évolutive

Marie Lamonde-Simard, chargée de projet à la Joujouthèque Basse-Ville, explique que Poésie nomade vise avant tout à créer des espaces de partage et de rencontre basés autour d’un projet artistique. Au fil de l’été, l’idée est de créer une œuvre évolutive et collective autour des créatures fantastiques de la rivière Saint-Charles.

L’artiste et médiatrice culturelle Gabrielle Harrisson suivra les groupes pour compiler ce qui sera fait au cours de la saison, donner des amorces pour stimuler la création des enfants et ultimement créer une œuvre qui, pour l’instant, n’est pas définie. Pour l’artiste l’important ne se situe pas forcément dans le rendu final de l’œuvre à naître, mais plutôt dans le parcours emprunté pour s’y rendre. Chaque contribution nourrit la démarche et s’inscrit dans un tout qui ne cesse d’évoluer. « La médiation culturelle est beaucoup plus dans la relation que dans le produit », affirme-t-elle.

« Poésie nomade c’est cette idée d’amener de la couleur dans l’urbain », confie Gabrielle.

Plus que de la couleur, l’équipe de la Joujouthèque aimerait laisser de la beauté derrière elle. Redonner à un lieu monotone et ordinaire la capacité d’émerveiller les passants et passantes.

Poésie sonore

Un volet  de poésie sonore s’insère également dans la démarche de Poésie nomade. Des ateliers auront lieu les 5 et 26 juillet ainsi que le 2 août au parvis de l’église Saint-Roch. Les séances se tiendront autour du piano public, de 13h à 15h. Marie explique que ces activités seront présentées dans une formule Happening. C’est-à-dire qu’elles prendront différentes formes et directions en fonction des personnes participantes et de la dynamique en place.

« On veut créer des événements pour briser les préjugés et travailler la cohabitation. », confie Marie Lamonde-Simard.

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Éducation par la nature

Marie-Pierre Lajoie, responsable du volet de l’éducation par la nature à la Joujouthèque, propose, dans le cadre de Poésie nomade, un atelier sur la tique. Les enfants sont invités à fabriquer des tiques sympathiques  avec de l’argile et d’autres matériaux. C’est également l’occasion d’en apprendre plus sur ces bestioles qui ont souvent mauvaise presse.

Marie-Pierre explique qu’il est important de désamorcer certaines craintes liées aux tiques. En donnant l’information juste, aux enfants et aux parents, et en traitant le sujet de façon un peu plus ludique, elle espère faire tomber certaines idées faussées qui pourraient freiner notre désir d’explorer la nature.

Partout où ont lieu les activités de Poésie nomade, un souci important est toujours accordé à la propreté des lieux. L’équipe traine toujours avec elle des outils pour ramasser les déchets et garder un environnement propre.

Pour plus de détails sur les dates auxquelles auront lieu les ateliers et pour connaître les autres activités  qui se grefferont au projet au fil de l’été, visitez la page facebook de Poésie nomade.