Jean-Yves Duclos souligne les récents investissements du fédéral en basse-ville

Jean-Yves Duclos dresse le bilan de sa session parlementaire marquée par des investissements fédéraux en basse-ville de Québec, notamment dans des projets d’organismes communautaires, ainsi qu’en matière de soutien à la création de logements, d’aide alimentaire et de santé dentaire.

Le gouvernement canadien a en autres investi, via le budget de 2024, dans deux projets d’organismes de la basse-ville : le nouveau bâtiment du Pignon Bleu sur la rue Xi’an dans Saint-Roch et l’aile dédiée à l’entraide qu’ajoutera le Patro Laval à son édifice de la rue Bigaouette dans Saint-Sauveur.

Comme ces deux organismes « font de l’aide alimentaire », ceux-ci seront admissibles au nouveau programme national d’alimentation scolaire, précise le député de Québec en entrevue à son bureau de circonscription du boulevard Charest, vendredi, une semaine après la fin des travaux à la Chambre des communes.

Logement

Ottawa appuie aussi divers projets de logements à Québec, dont des coopératives d’habitation comme Les Jardins d’Alchémilles dans l’ancien bar Kirouac, les 27 logements sociaux de L’Hôte Dauphine pour accueillir des jeunes en situation d’itinérance avec leur chien sur la rue de la Pointe-aux-Lièvres, ou encore la coop La Belle Verte dans Saint-Sacrement, un quartier de la haute-ville près de tous les services, mais où les logements abordables ne sont pas très nombreux.

« La bonne nouvelle, c’est qu’on a des ressources encore plus importantes pour investir dans le logement abordable », soutient M. Duclos.

Qui plus est, ce dernier mentionne le projet du collectif Saint-Patrick, qui souhaite réaménager l’école Saint-Patrick’s High School pour en faire une coopérative d’habitation et un CPE, en plus de mettre à profit les grands espaces verts peu utilisés de l’institution anglophone du quartier Montcalm. C’est qu’en 2025, les élèves des écoles secondaires Saint-Patrick et Quebec High School, de la Commission scolaire Central Québec, déménageront dans un nouveau bâtiment moderne et plus grand, à Sainte-Foy.

« C’est un projet qu’on appuie et qu’on essaie de faire valoir en matière de financement du gouvernement canadien », révèle l’élu libéral.

Assurance dentaire fédérale

Depuis hier, les familles avec un enfant de moins de 18 ans, dont le revenu du ménage est de moins de 90 000$ et qui n’ont pas d’assurance privée, peuvent se prévaloir du programme fédéral d’assurance dentaire, lequel couvre de 80 à 95 % des frais, dépendamment du service offert. Avant jeudi, ce programme n’était offert qu’aux aînés à faible revenu. Environ 4 000 enfants y sont admissibles dans la circonscription de Québec, selon Jean-Yves Duclos.

« C’est l’été, l’actualité, on a la tête ailleurs… donc on fait ce qu’on peut de notre côté pour essayer de le faire connaître encore davantage », indique celui qui a tenu une soirée d’informations à ce sujet le mois dernier aux Loisirs Montcalm.

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Le montant alloué pour les services curatifs dentaires est moins élevé, car ce programme mise beaucoup sur la prévention.

« La prévention, c’est fondamental, surtout pour les jeunes enfants (…) mais ça coûte cher pour les familles. Certaines n’y vont pas parce qu’elles en n’ont pas les moyens et ensuite, elles se retrouvent à l’urgence, à l’hôpital ou en visite catastrophe chez le dentiste… »

Aide aux plus démunis

Avec « la concentration des richesses et du pouvoir » dans tous les pays développés du monde, les gouvernements ont une responsabilité envers les personnes vulnérables, estime également M. Duclos.

« On reconnaît que c’est difficile pour beaucoup de monde (…) Puisque c’est le cas, c’est important d’investir pour aider ceux qui en ont le plus besoin pour passer au travers. »

Le député de Québec prétend d’ailleurs que le Canada « a le meilleur bilan financier et fiscal des pays du G7 ».

« On est le premier pays où il y a une baisse des taux d’intérêt parmi tous les pays du G7. Ça va bien au Canada en termes économiques et fiscales. Le gouvernement canadien est fort fiscalement. On a cet avantage-là. »

« Et on l’utilise pour aider les gens de la classe moyenne et ceux qui ont des revenus plus faibles », résume Jean-Yves Duclos.

Oui au tramway… non au 3e lien

Enfin, le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement du Canada réitère l’appui du gouvernement Trudeau au projet de tramway, la colonne vertébrale du transport collectif de demain à Québec.

« On doit aller rapidement de l’avant. »

« À travers le pays, Québec est la seule ville de taille comparable qui n’a pas de transport en commun moderne », avance M. Duclos.

« On voit que le réseau routier ne suffit plus, alors que la ville continue de croître. »

À ses yeux, Québec a besoin de nouvelles options en transport en commun pour éviter que tout le monde se déplace en voiture et réduire la congestion routière. Pour lui, constamment opposer les automobilistes au transport collectif, comme le font les conservateurs et leur chef Pierre Poilievre, est contre-productif, puisqu’en investissant dans le transport en commun, « cela aide aussi les automobilistes par la force des choses », considère Jean-Yves Duclos.

« Québec a besoin de cet investissement en tramway et vite. »