Jusqu’au 17 décembre, la Maison des métiers d’arts de Québec (MMAQ) présente, en partenariat avec la Ville de Québec, l’exposition « Matières: corps, transformations et révélations » à la Villa Bagatelle. Quatre artistes de la relève y exposent des œuvres portant sur le rapport au corps et l’exploration identitaire.
Une exploration de la matière et du corps
Jusqu’au 17 décembre, la Maison des métiers d’arts de Québec (MMAQ) présente, en partenariat avec la Ville de Québec, l’exposition « Matières: corps, transformations et révélations » à la Villa Bagatelle. Quatre artistes de la relève y exposent des œuvres portant sur le rapport au corps et l’exploration identitaire.
Commissaire de l’exposition, Émile Beauchemin a rassemblé les oeuvres de quatre artistes visuels aux univers assez différents les uns des autres, mais qui se rencontrent dans les thématiques du corps et de l’identité. L’exposition est présentée à la Villa Bagatelle dans une maison ancestrale située sur l’ancien domaine du Bois-de-Coulonge.
L’exposition débute par une courte présentation vidéo qui permet d’introduire l’univers des quatre artistes. Puis, les visiteurs et visiteuses découvrent les œuvres sur les deux étages de la Villa Bagatelle.
Quatre univers et pratiques différentes
Les quatre artistes explorent des médiums différents, en y incorporant des éléments distinctifs et originaux.
Coco Bélanger présente des moulages de plâtre qui rappellent des formes du corps humain. Elle y intègre de la matière organique, comme des cheveux et des poils qui donnent à son travail une dimension ludique.
Mau Juneau travaille le touffetage, une pratique qui consiste à insérer différents types de fibres sur un tissu tendu. Les pièces créées sont ensuite taillées et assemblées. Il en résulte une série de motifs et de couleur qui, de façon indirecte, appelle à une réflexion sur l’identité et le rapport au corps dans un perspective queer.
Camille Bernard-Gravel présente une série d’œuvres alliant des matières peu communes dans le monde des métiers d’art. Elle utilise l’impression 3D, le silicone, les filaments et incorpore des écrans dans son travail. Sa pratique s’ancre dans les liens entre nature, corps et technologie.
Les œuvres de Jiwan Larouche proposent un assemblage d’éléments qui évoquent le corps humain, le monde animal et les végétaux. L’artiste utilise des moulages de plâtre, des broderies et des tissus. Cette juxtaposition d’éléments présente le corps comme la somme de plusieurs êtres qui cohabitent ensemble.
Émile Beauchemin confie vouloir exposer de quelle manière la relève interprète la matière.
« Le choix des œuvres est le fruit d’un processus de sélection au cours duquel j’ai pu profiter d’une grande liberté », précise-t-il.
Le commissaire à voulu mettre en valeur les innovations dans les pratiques artistiques actuelles.
L’exposition est accessible du mercredi au dimanche entre 13h et 17h. L’entrée est gratuite pour tout le monde.
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367, boul. Charest Est, Québec (Québec), G1K 3H3
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