Portage célèbre la lutte contre la toxicomanie

Le 22 octobre dernier, Portage célébrait la 50e édition de la Fête de la reconnaissance. L’événement récompensait cette année 146 finissants et finissantes ayant terminé un programme de réadaptation aux dépendances. Portage œuvre depuis bientôt 50 ans dans le domaine de l’intervention en toxicomanie. L’organisme a permis à des milliers de personnes de se défaire de leur dépendance.

Portage célèbre la lutte contre la toxicomanie | 26 octobre 2023 | Article par Olivier Alain

146 finissants célèbraient leur passage vers un nouveau mode de vie.

Le 22 octobre dernier, Portage célébrait la 50e édition de la Fête de la reconnaissance. L’événement récompensait cette année 146 finissants et finissantes ayant terminé un programme de réadaptation aux dépendances. Portage œuvre depuis bientôt 50 ans dans le domaine de l’intervention en toxicomanie. L’organisme a permis à des milliers de personnes de se défaire de leur dépendance.

Seychelle Harding, directrice des communications au siège social de Portage, explique l’importance de cette célébration. C’est l’occasion de souligner ce qui représente pour plusieurs le plus grand défi de leur vie. C’est une fierté à la fois pour les finissants et pour les intervenants qui les ont vu évoluer au fil du programme.

La Fête de la reconnaissance permet de récompenser celles et ceux qui ont complété un programme, mais aussi les personnes ayant réussi à maintenir un mode de vie positif dans la dernière année.

Mme Harding explique l’importance du suivi postcure qui dure entre un an et demi et deux ans.

« C’est très important pour nous de continuer à suivre les résidents et de les accompagner dans leur nouvelles habitudes de vie une fois le programme terminé. »

Permettre un retour aux études

Plusieurs bourses ont été remises lors de la soirée. Elles sont offertes par Desjardin, le Club Rotary Québec-Charlesbourg et le fond en la mémoire de Charles Neyron, un employé qui a œuvré 20 ans chez Portage.

Les bourses d’étude sont très importantes pour les finissants des programmes de réadaptation.

« Elles leur offrent une stabilité financière qui leur permet de se consacrer à la reprise d’un programme d’étude », explique Mme Harding.

L’organisme comprend une équipe de professeurs qui offre des cours adaptés aux résidents et résidentes. Ces derniers peuvent reprendre leurs études là où ils et elles les avaient laissées. Plusieurs choisissent de poursuivre leur cheminement scolaire dans le domaine de l’intervention après avoir suivi un programme de réadaptation. Beaucoup reviennent travailler chez Portage une fois leur formation terminée.

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« Autour de 30% des employés chez Portage ont fréquenté l’organisme à un moment de leur vie et ont décidé d’y revenir pour aider des gens au prise avec des problèmes de dépendance » note Seychelles Harding.

La Fête de la reconnaissance se tenait au Grand Théâtre de Québec le 22 octobre dernier.

Le parcours d’une finissante chez Portage et son retour aux études avait été présenté par Monsaintroch.

Un large champs d’action

Portage offre plusieurs programmes de réadaptation différents en fonction des besoins de la clientèle.

Des programmes s’adressent spécifiquement aux adolescents, aux adultes, aux femmes enceintes, aux femmes avec de jeunes enfants et aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale. L’organisme offre des services dans le quartier Saint-Roch mais aussi ailleurs au Québec. On retrouve des centres d’aide en toxicomanie à Montréal, Prévost, Saint-Malachie, en Ontario et dans les provinces maritimes.

Une hausse des besoins

Seychelle Harding constate que la fin de la pandémie amène un nombre grandissant de personnes à se tourner vers des ressources d’aide en toxicomanie. Les mois de confinement et d’isolement ont pu avoir un effet néfaste sur les habitudes de consommation de certains.

Les équipes d’intervention de Portage observent une montée préoccupante dans l’utilisation de drogues de plus en plus dures et nocives. Mme Harding explique que l’on retrouve plus d’opioïde et de fentanyl en circulation qu’auparavant. La consommation de ces substances peut être extrêmement dangeureuse.  L’organisme doit s’adapter à cette réalité pour aider les consommateurs et consommatrices.

Plus d’information sur l’organisme et ses activités sont diponibles sur son site Web.

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