L'année débute sous le signe du changement à la Maison de la coopération et de l'économie solidaire de Québec.
Un nouveau gestionnaire à la Maison de la coopération
L’année débute sous le signe du changement à la Maison de la coopération et de l’économie solidaire de Québec.
Tout juste avant les Fêtes, le carrefour de l’économie sociale a complété l’embauche de Stéphane Paradis. Ce dernier succède à Jacques Beaudet comme gestionnaire de la coopérative du boulevard Charest.
Du communautaire à l’économie sociale
Après cinq années à diriger l’organisme communautaire La Baratte dans le secteur de Sainte-Foy, Stéphane Paradis se sentait mûr pour un changement professionnel. Ce nouveau travail dans le domaine de l’économie sociale lui permet, entre autres, d’élargir ses horizons. Le principal intéressé se sent d’attaque à l’idée de relever le défi.
« Notre objectif est de créer une synergie entre les différents acteurs du milieu communautaire et de l’économie sociale, en plus de leur offrir des espaces de réunions », met en contexte le nouveau gestionnaire de la Maison de la coopération et de l’économie solidaire de Québec.
Des liens à reconsolider
Dans un premier temps, M. Paradis a commencé à rencontrer les membres de la coopérative de même que les deux copropriétaires du bâtiment, soit la CSN et la Caisse de l’économie solidaire de Québec. Lundi, il a établi ses premiers contacts lors du déjeuner de la rentrée à la Maison de la coopération.
« Je constate déjà une belle volonté de nos partenaires qui veulent s’impliquer, échanger, et faire des maillages. »
Chose certaine, la dynamique locale n’est plus la même après deux années et quelque de pandémie.
« Il faut relancer une volonté et une conscience sociale par rapport à la Maison de la coopération », affirme Stéphane Paradis.
Adapter les espaces de bureaux à la nouvelle réalité du travail
Une réflexion s’impose notamment quant à l’utilisation des bureaux de la coopérative.
« Avec le télétravail, les gens ne se déplacent plus nécessairement au bureau comme avant. On veut réfléchir à cette question avec les membres. »
Les espaces de travail doivent maintenant s’adapter à la réalité d’aujourd’hui pour répondre aux besoins des membres.
« On doit trouver des façons de créer plus de synergie entre les organismes et les entreprises d’économie sociale pour générer encore davantage de richesse collective, de richesse sociale, estime M. Paradis. Et là, je ne parle pas seulement d’argent, mais plutôt de l’importance de créer un tissu social encore plus fort. »
Cela dit, 100 % des espaces de travail à la Maison de la coopération sont loués en ce moment. En revanche, ces bureaux ne sont pas tous occupés.
« Il faut réussir à maintenir une synergie à l’interne, répète le gestionnaire de la coopérative. On doit offrir des facilités à nos membres pour que ce soit agréable de venir travailler à la Maison de la coopération. »
Il donne un exemple tout simple, à savoir celui des supports à vélos et de la douche qu’on retrouve au sous-sol.
« Même si les gens ont une heure de vélo à faire chaque jour pour venir au travail, au moins, ils peuvent se laver. Ce sont tous ces petits détails, ces attentions, qui font une différence. »
Parce que, malgré tout, le travail de bureau n’est pas révolu.
« On est des êtres humains, des bibittes sociales, fait remarquer Stéphane Paradis. On a besoin de contacts humains, de socialiser, de discuter. C’est important de sortir de chez soi, ne serait-ce que pour prendre le pouls du terrain. »
Un 25e anniversaire à célébrer
En outre, il entend contribuer à améliorer la notoriété de la Maison de la coopération.
L’année 2023 marque d’ailleurs les 25 ans du carrefour de l’économie sociale de Québec. La coopérative a obtenu ses lettres patentes officiellement en 1998. Ainsi, des activités se tiendront au courant de l’année afin de souligner ce quart de siècle d’existence.
Évidemment, un hommage à Jacques Beaudet, membre fondateur de la coopérative, nouvellement retraité pour une énième fois, apparaît tout indiqué.
L’immeuble nécessite d’importantes rénovations
Enfin, l’édifice vétuste de la Maison de la coopération montre des signes de vieillesse. Après tout, celui-ci date des années 1930. Des travaux de l’ordre de plusieurs millions de dollars y sont nécessaires. Les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation ont fait leur temps.
« Le bâtiment a besoin d’amour », résume Stéphane Paradis, qui devra trouver des sources de financement pour soutenir la réalisation de ces travaux d’envergure.
À titre de gestionnaire de la coopérative, M. Paradis veille au bien-être des membres. Pour ce faire, il est primordial de prendre soin du bâtiment dans lequel les gens se trouvent. La gestion d’immeuble fait donc partie aussi de ses nouvelles fonctions au carrefour de l’économie sociale.
« En tant que gestionnaire responsable, c’est important de s’occuper de notre bâtiment pour offrir une ambiance de travail stimulante à nos membres. »
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Pour en savoir plus ...
155, boul. Charest Est, Québec (Québec), G1K 3G6
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