L’économie sociale, un modèle « intéressant »

L'entrepreneuriat collectif se porte bien dans la région, selon Luc Savard du Pôle CN, avec qui on s'est entretenu à l'occasion du Mois de l'économie sociale.

L’économie sociale, un modèle « intéressant » | 14 novembre 2023 | Article par Thomas Verret

L’entrepreneuriat collectif a la cote, notamment chez les jeunes.

Crédit photo: gracieuseté

L’entrepreneuriat collectif se porte bien dans la région, selon Luc Savard du Pôle CN, avec qui on s’est entretenu à l’occasion du Mois de l’économie sociale.

Le directeur général du Pôle des entreprises d’économie sociale de la Capitale-Nationale note particulièrement l’intérêt des jeunes pour ce modèle d’entrepreneuriat, puisque ceux-ci veulent avoir un impact plus grand sur leur communauté. Les jeunes ont aussi certaines valeurs à coeur, comme l’environnement, entre autres.

« Ça parle aux jeunes », souligne Luc Savard.

Parcours entrepreneurial

Le Pôle CN propose des ateliers aux jeunes de 18 à 35 ans, afin de leur permettre de mieux comprendre l’économie sociale à travers le lab créatif Sismic.

« C’est aussi une activité d’émergence de projets à impacts sociaux dans un territoire spécifique », précise M. Savard.

« De façon générale », le DG du Pôle CN note un engouement certain pour l’économie collective dans la Capitale-Nationale.

« On peut remarquer qu’il y a toujours un intérêt marqué dans la région », indique Luc Savard.

« Et compte tenu des interventions qui sont faits auprès des jeunes, des efforts du lab créatif, ce sont tous des éléments qui stimulent la réflexion des gens sur l’entrepreneuriat collectif et la création d’entreprises d’économie sociale »

Pérennité

Ces dernières « ont un taux de survie nettement supérieur » à l’entreprise privée, grâce à leur fonctionnement, avance-t-il. Un OBNL est au service de la communauté et une coopérative de ses membres, contribuant dans les deux cas à « la pérennité » de ces organisations.

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Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, ce proverbe africain explique bien la situation, illustre M. Savard.

« Dans une entreprise individuelle ou avec peu d’actionnaires, un départ, quand on est deux-trois ou même seul à quitter, la personne quitte avec l’entreprise. Alors que quand on est dans une entreprise collective, cette entreprise-là va, elle, survivre parce qu’elle est soutenue par une communauté. »

Autonomie

Aux yeux de Luc Savard, le modèle de l’entrepreneuriat collectif procure une autonomie supplémentaire.

Un OBNL, par exemple, peut développer des activités commerciales pour aller chercher des revenus additionnels, tout en conservant sa part de financement issue de subventions gouvernementales.

« Ça fait en sorte finalement que cette entreprise d’économie sociale va pouvoir donner plus de services », explique M. Savard.

Parce qu’il ne faut jamais oublier que les entreprises d’économie sociale, « ce sont d’abord des entreprises », conclut le DG du Pôle CN.

Une émission spéciale de radio a été diffusée sur les ondes de CKIA en ce Mois de l’économie sociale.

Dans la région de la Capitale-Nationale, une dizaine d’activités se tiennent dans le cadre du Mois de l’économie sociale. Les détails sont disponibles sur le site web du Pôle CN.

Le Pôle des entreprises d’économie sociale de la Capitale-Nationale est situé sur le boulevard Charest.

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