Ah, nos désirs…

On en voit un peu partout en ville. Elles sont particulièrement flagrantes dans certains parcs. Créées par le passage répété de piétons et de cyclistes, elle dévoilent clairement les itinéraires favoris des utilisateurs. Pour cette raison, on appelle parfois "lignes de désir" ces sentiers improvisés.

Ah, nos désirs… | 16 octobre 2023 | Article par Alexandre St-Laurent

Créées par le passage répété de piétons et de cyclistes, les lignes de désirs sont présentes un peu partout à Québec, dont au parc Cartier-Brébeuf, par exemple.

On en voit un peu partout en ville. Elles sont particulièrement flagrantes dans certains parcs. Créées par le passage répété de piétons et de cyclistes, elle dévoilent clairement les itinéraires favoris des utilisateurs. Pour cette raison, on appelle parfois “lignes de désir” ces sentiers improvisés.

Des exemples?

Ils sont nombreux. On peut voir plusieurs lignes de la sorte au parc Cartier-Brébeuf, dans Limoilou. Et une de taille impressionnante au parc Victoria, près de la passerrelle des Trois-Soeurs.

Des sentiers improvisés ont pris de l’ampleur au parc Victoria, non loin de la piste cyclable.

C’est quoi le problème?

Ces lignes de désir, en plus d’être esthétiquement discutables, causent quelques problèmes de sécurité pour les utilisateurs du réseau cyclable. En effet, à force d’être piétinée, le gazon meurt et la terre sous-jacente s’érode. Du sable, du gravier et d’autres granulats du genre se retrouvent donc sur les pistes cyclables à proximité. Les pistes, ainsi encombrées, causent plus de dérapages, et, parfois, de chutes.

Des solutions ?

Les aménagistes et autres planificateurs urbains auraient tout avantage, à mon humble avis, à observer les déplacements actuels des passants avant de faire le design d’un nouveau parc. Ils sont révélateurs des besoins réels de déplacement. Les sentiers qui seraient créés par la suite seraient, on peut l’imaginer, utilisés largement parce que calqués sur les lignes de désir.

Pour les espaces existants, un réaménagement devrait être prévu et mis en oeuvre aussitôt que possible. D’ailleurs, au cours des dernières années, on a pu voir le résultat d’un tel réaménagement au parc Cartier-Brébeuf. Résultat? Un beau segment de piste cyclable toute neuve entre le pont et la rue de l’Espinay!

J’espère que les lignes de désir seront de plus en plus prises en compte dans l’aménagement de nos espaces publics. Pour que ceux-ci soient plus beaux, fonctionnels et sécuritaires.

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