L’Université TÉLUQ offre sa chaleur à Lauberivière

La chaleur s’est frayée un chemin dans Saint-Roch à travers les froides journées d’hiver, grâce à une campagne de l’Université TÉLUQ. L’établissement universitaire d’enseignement à distance a recueilli et remis à Lauberivière des vêtements et de la literie pour les personnes en situation d’itinérance.

L’Université TÉLUQ offre sa chaleur à Lauberivière | 27 janvier 2022 | Article par Monsaintroch

De gauche à droite : Hubert Corbeil (conseiller à la Direction générale, Université TÉLUQ), Diane Desmarais (agente de secrétariat, Service des communications et des affaires publiques, Université TÉLUQ) et Élisabeth Farinacci (directrice, Service des communications et des affaires publiques, Université TÉLUQ).

Crédit photo: Université TÉLUQ

La chaleur s’est frayée un chemin dans Saint-Roch à travers les froides journées d’hiver, grâce à une campagne de l’Université TÉLUQ. L’établissement universitaire d’enseignement à distance a recueilli et remis à Lauberivière des vêtements et de la literie pour les personnes en situation d’itinérance.

Directrice du Service des communications et des affaires publiques à l’Université TÉLUQ, Élisabeth Farinacci siège également au conseil d’administration de Lauberivière. Ce double chapeau a été une bougie d’allumage pour cette initiative solidaire. Le contact direct avec l’organisme a permis de bien cibler ses besoins et la meilleure façon de procéder pour y répondre adéquatement.

L’Université TÉLUQ a diffusé un appel aux dons assorti d’une liste établie par Lauberivière. Outre les tuques et mitaines, elle contenait notamment des bas et sous-vêtements neufs, difficiles à obtenir pour une personne en situation d’itinérance. Pyjamas, pantoufles y figuraient aussi, ainsi que des couvertures et serviettes. La liste précisait même les tailles de vêtements les plus recherchées.

L’appel a circulé à l’intérieur de l’Université TÉLUQ, mais aussi chez ses voisins de l’Université du Québec. Du 13 au 17 décembre, des boîtes dans le hall de la TÉLUQ au 455 du Parvis attendaient les dons. Celles et ceux qui s’y rendaient le 15 décembre ont trouvé sur place une équipe pour les accueillir. L’équipe a ensuite effectué le tri du fruit de la collecte. Élisabeth Farinacci en dresse un bilan enthousiaste, en termes de volume et de qualité.

« Malgré le télétravail, le verglas et une cinquième vague, les membres de notre université ont été d’une générosité infinie, Nous avons reçu énormément de stock de grande qualité. Sur 100 sacs, nous avons eu à rejeter seulement cinq ou six morceaux. »

Avec la généreuse collaboration de collègues, Élisabeth a organisé le tri et le classement de tous les vêtements récoltés. Les manteaux ont été offerts au Service d’entraide Basse-Ville, dans Saint-Sauveur, qui en fournit déjà à Lauberivière. L’équipe de la TÉLUQ a ensuite coordonné la livraison avec Lauberivière. Vu la situation sanitaire autour de la période des fêtes, il a fallu entreposer les biens avant que l’organisme puisse en prendre possession, au moment qui lui convenait.

« Il faut qu’on leur facilite la vie »

Sans la précieuse collaboration de l’équipe de l’Université TÉLUQ à la logistique de récolte, de tri et de répartition, Lauberivière aurait eu de mal à accueillir tous ces dons. Dans le contexte actuel difficile, de manque de main-d’œuvre ou de disponibilité des bénévoles, les organismes communautaires limitent de plus en plus le recours au public pour les collectes de vêtements, note Élisabeth Farinacci.

« Il faut qu’on facilite la vie à des organismes comme Lauberivière, ils relèvent des défis impressionnants au quotidien. Vouloir donner, ce n’est pas seulement vider nos placards sans discernement ni préoccupation de leurs besoins. Si on leur “dompe” des choses en se disant qu’ils vont se débrouiller, on complique la vie des organismes, et on crée l’effet inverse en devenant un problème, et non plus une solution », explique Mme Farinacci.

La campagne Offrons notre chaleur à Lauberivière inspirera peut-être d’autres initiatives adaptées à cette réalité. Déjà, elle a créé des mailles dans la chaîne de solidarité locale. En partageant son appel sur LinkedIn, Mme Farinacci a attiré l’attention du Centre de pédiatrie sociale de Québec. Cet organisme disposait d’un surplus de draps et serviettes, qui se sont ainsi ajoutés, avec bonheur, à l’inventaire de Lauberivière.

Ce publireportage a été réalisé par le service publicitaire de Monquartier et payé par l’Université TÉLUQ. Les revenus d’annonceurs financent le fonctionnement de Monquartier et sa production d’information hyperlocale indépendante.

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