La série Saint-Roch dans les années 1950 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Aujourd'hui, on retrace en photos la spectaculaire transformation de ce coin de la Basse-Ville, où on trouve aujourd'hui le jardin Jean-Paul L'Allier.
Saint-Roch dans les années 1950 : le futur site du jardin Jean-Paul-L’Allier
La série Saint-Roch dans les années 1950 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Aujourd’hui, on retrace en photos la spectaculaire transformation de ce coin de la Basse-Ville, où on trouve aujourd’hui le jardin Jean-Paul L’Allier.
En date du 15 novembre 1955, l’instantané en vedette immortalise une classique vue sur le quartier Saint-Roch. Elle a été prise à partir du haut de l’ascenseur et de l’escalier du Faubourg, dans Saint-Jean-Baptiste. Cette photo provient du fonds des célèbres photographes Lefaivre & Desroches. Ce fonds constitue une partie de l’impressionnante collection de négatifs de Jocelyn Paquet.
On reconnaît l’ancien édifice du journal Le Soleil, depuis rénové et agrandi au profit de l’entreprise de haute technologie KOREM. Cette perspective réactualisée le 21 septembre 2022 illustre en partie le jardin Jean-Paul L’Allier, de l’autre côté de la rue de la Couronne.
Retour sur l’évolution du cœur du quartier au fil des décennies
Depuis la création de Monsaintroch, il y a 10 ans, plusieurs autres capsules historiques ont souligné la transformation du centre névralgique du quartier.
Parmi les précédentes capsules, nous avons retenu les cinq autres photos qui suivent. Elles ont illustré des publications en souvenir de 1969, de 1971, des années 1980, de 1993 et de 1999.
Sur cette photo, on reconnaît au premier plan Lebeau Vitre d’autos, entreprise fondée en 1947. Elle compte aujourd’hui plus de 80 centres de services au Québec. Comme de nombreux autres du secteur, le bâtiment a été démoli dans les années 1980.
Au sud du site du futur jardin Jean-Paul L’Allier, au centre, on verra l’apparition du premier immeuble de grand gabarit, soit l’ancien Holiday Inn (aujourd’hui, l’Hôtel PUR). On l’a inauguré quelques mois après le Complexe G. Sa construction s’est échelonnée de 1969 à 1972. La tour Fresk de la Place Jacques-Cartier surclasse dorénavant en hauteur sa voisine.
Le projet de Grande Place incluait deux tours à bureau de 25 étages, un centre commercial, deux hôtels et 350 condos de luxe. Il prévoyait aussi 2600 places de stationnement, de même que l’élargissement de la rue Saint-Vallier. On évaluait le tout à plus de 300 M $. Pendant 18 ans, « 1000 personnes sont expropriées et 200 bâtiments démolis » dans ce quartier de gens plutôt âgés et sous-scolarisés par rapport au reste de la ville. « Le secteur devient un immense terrain vague utilisé comme stationnement ».
Cette photo illustre la transformation pour le moins spectaculaire du cœur de Saint-Roch, sous l’impulsion du maire Jean-Paul L’Allier et de son équipe du Rassemblement populaire. Ce parti a été porté au pouvoir en 1989. Tout autour, de nombreux immeubles ont, depuis, été rénovés ou construits. Mentionnons ceux du Soleil, de la TÉLUQ (Université du Québec) et de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), notamment.
Inauguré en août 1993, le jardin de Saint-Roch, comme nommé à l’époque, est devenu un incontournable îlot de verdure et de forêt urbaine. Sur le boulevard Charest, la rénovation et l’agrandissement de l’édifice de l’ex-Syndicat ont été achevés au début des années 2000.
Jocelyn Paquet et les Archives du Photographe
Jocelyn Paquet a été le gestionnaire des Archives du Photographe, fondées à l’origine sous le nom de studio Henri-Georges Pasquier, en 1993. Au fil du temps, des millions d’images, photos et négatifs, provenant de plusieurs fonds, ont nourri cette collection. Aujourd’hui retraité, Jocelyn Paquet demeure actif sur Facebook, où ses publications autour des archives passionnent ses abonné.e.s.
Voir la capsule précédente :
Saint-Roch dans les années 1960 : intersection Saint-Joseph et Caron
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