Les Pékans de l’école des Berges vont s’équiper

Les Pékans, c’est le nom des équipes de l’école des Berges, comme le Cégep Limoilou a ses Titans, dans quelques disciplines sportives. Afin de mieux équiper ces Pékans, une campagne de sociofinancement bat son plein.

Éducateur au service de garde de l’école des Berges, Éric Fournier explique la genèse des Pékans. C’est avant la pandémie qu’un recrutement a permis de former d’abord des équipes de basketball. L’initiative a eu des retombées positives sur le cheminement scolaire des élèves. Les élèves qui étaient alors en 5e et 6e années ont progressé vers le secondaire, à Brébeuf à Limoilou.

« Le sport, ce n’est pas une fin, c’est un moyen. Un moyen de garder les enfants à l’école. Qu’ils soient fiers d’aller à l’école, qu’ils aient un sentiment d’appartenance. Ils n’ont peut -être pas toujours le goût de venir, mais ils ont la motivation. Quand on les croise dans le corridor, ce n’est pas seulement un adulte qu’ils croisent; c’est la personne avec qui ils passent du temps. Ils peuvent venir nous voir… On peut passer des messages de façon différente. »

Bien sûr, la pandémie a mis en pause les activités parascolaires, mais « on a recommencé à tâtons cette année », illustre M. Fournier. Les élèves de 3e-4e années se sont vus proposer de devenir aussi Pékans, dans une formule multisports.

« Ils peuvent faire des transferts d’un sport à l’autre. Ça aussi, ça aide. Les 3e et 4e années, ils ont hâte d’être dans les Pékans plus grands. Ça c’est le fun! »

Il y a actuellement deux équipes de basketball des ¨Pékans : les rouges et les bleus. Les uns vont encourager les autres lors des matchs, se réjouit M. Fournier. Les élèves sont aussi amenés à s’impliquer dans l’organisation, pour préparer les plateaux, assurer l’accueil, être marqueurs.

« Le sport, c’est un moyen de faire de affaires différentes. Ils font des choses pour l’école; c’est hyper important », souligne l’éducateur.

Pour assurer l’accessibilité au plus grand nombre, la ligue dans laquelle évoluent les Pékans se concentre dans les quartiers centraux. Ils visitent et reçoivent les équipes des écoles de Saint-Sauveur, Montcalm et Limoilou. La distance entre les matchs est marchable.

« Tous les élèves trouvent leur place »

Les équipements qui seront achetés grâce à la campagne de sociofinancement pourront servir à une variété d’activités, des tournois de basketball à ceux d’impro, en passant par la musique et le club de course.

L’idée, c’est que « tous les élèves trouvent leur place », explique Éric Fournier, qui s’occupe d’activités parascolaires pour les 3e à 6e années. Il s’agit de nourrir le sentiment d’appartenance à l’école à travers le « branding » des Pékans, ajoute-t-il, en confiant être issu « du milieu du Rouge et Or ».

« On travaille ensemble, on tire dans la même direction, et à la direction, Kino Métivier est plus qu’aidant! »

La page Facebook de l’école des Berges permet de suivre les activités des Pékans actuels et passés. On y apprend qu’ils ont pris le nom algonquien d’un petit animal « agile qui défend bien son territoire ». Incidemment, on le surnomme « diable des forêts », selon la section jeunesse du site du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs.

La campagne de sociofinancement des Pékans cible un objectif de 10 000 $. Vendredi matin, à 32 jours de la fin, elle avait permis d’amasser quelque 1500 $.

Plusieurs contributions sont proposées, à partir de 10 $. Pour les dons de 50 $ à 1000 $, diverses contreparties sont offertes. Elles vont d’une photo et d’un vêtement aux couleurs des Pékans jusqu’à différentes formules de visibilité. Un don de 80 $ donne par exemple droit à l’utilisation du gymnase de l’école par une équipe, pour un coût réduit.

On peut faire un don aux Pékans en se rendant sur le site de La Fabrique à projets :
https://lafabriqueaprojets.ca/projet/les-pekans-de-lecole-des-berges

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