Étienne Grandmont s'enthousiasme de ses nouvelles responsabilités chez Québec solidaire.
Étienne Grandmont dans son élément
Étienne Grandmont s’enthousiasme de ses nouvelles responsabilités chez Québec solidaire.
La semaine dernière, le député de Taschereau s’est vu confier cinq dossiers dans le caucus solidaire pour la prochaine session parlementaire. Dorénavant, il s’occupe des questions touchant le transport, les affaires municipales, le développement économique régional, le tourisme et les infrastructures. Chose certaine, le principal intéressé se réjouit de poursuivre son travail des dernières années.
« Ça va me permettre de faire un lien avec mon expérience comme directeur général chez Accès transports viables. »
Ainsi, Étienne Grandmont continuera de travailler avec des organisations québécoises liées au transport.
« Je vais pouvoir mettre mon expertise à contribution. »
Déterminé à faire dérailler le 3e lien
Évidemment, bien des projets retiennent son attention. Au premier chef, il s’engage à mettre des bâtons dans les roues du pharaonique tunnel caquiste Québec-Lévis.
« Mon objectif est de barrer la route à ce projet. Les gens dans Taschereau et dans Jean-Lesage ne veulent rien savoir du 3e lien », affirme-t-il.
« En fait, si l’on se concentre sur les quartiers de la ville de Québec, l’appui au projet n’est pas si fort que ça. »
M. Grandmont talonnera assurément la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, pour pousser le gouvernement Legault à faire marche arrière. Selon lui, c’est inconcevable d’utiliser autant d’argent des contribuables pour réaliser un projet dont les besoins n’ont jamais été démontrés. À ses yeux, le coût astronomique du tunnel de la CAQ [NDLR : 10 G$] ne se justifie pas, alors que « les besoins sont immenses ailleurs ».
Des alternatives à remettre de l’avant
L’élu solidaire propose des alternatives au projet, soit les mêmes qu’en campagne électorale.
« Premièrement, il faut compléter le tramway, appuyer la ville dans la réalisation du projet et s’assurer que sa livraison se fasse de façon harmonieuse en 2028. »
Ensuite, il espère que la deuxième ligne du tramway vers Charlesbourg se réalise. En outre, il remet de l’avant le projet de SRB pour l’interconnexion avec la Rive-Sud et freiner l’étalement urbain.
« Il faut bien desservir Lévis en transport en commun, pas en développements autoroutiers. Ça aussi, c’est un chantier qu’on veut mener assez rapidement. »
Deux urgences à l’échelle locale
À court terme, Étienne Grandmont a ciblé deux priorités pour la circonscription. Il s’inquiète de la fermeture du Local centre-ville, qui accueillait les personnes marginalisées au sous-sol de l’église de Saint-Roch.
« C’est une grosse perte pour le quartier. C’était une ressource appréciée », se désole-t-il.
À l’aube de l’hiver, la situation urge. De ce fait, il prévoit entrer en contact rapidement avec les différentes parties prenantes, dont la Ville de Québec, le CIUSSS de la Capitale-Nationale et les acteurs œuvrant en itinérance.
« Quelles solutions va-t-on donner à ces gens-là? », se questionne-t-il.
« On veut que ces personnes soient en sécurité, dans un endroit au chaud, où elles peuvent prendre une douche et manger un repas de temps en temps. C’est le minimum. Après ça, les mesures plus structurantes suivront. C’est urgent. Il fait froid la nuit. »
M. Grandmont soutient aussi les aînés de La Seigneurie de Salaberry, sur la rue Saint-Jean. Ces personnes âgées sont menacées d’éviction depuis qu’Henry Zavriyev, dit « le roi de la rénoviction» a fait l’acquisition de la résidence.
Un bureau dans Saint-Roch
En ce moment, le député de Taschereau se retrouve dans l’antichambre du Parlement québécois. Il s’affaire actuellement à la mise en place de son bureau de circonscription dans le quartier Saint-Roch. Cela dit, il a trouvé un local. Il ne reste plus qu’à finaliser les derniers détails avant de l’annoncer publiquement.
De surcroît, l’élu solidaire travaille à la composition de son équipe de travail. Récemment, il a embauché l’ancienne directrice de la Joujouthèque Basse-Ville, Audrey Santerre-Crête. Cette dernière était à ses côtés lors de l’entrevue au café Saint-Henri de la rue Saint-Joseph. De plus, il recherche présentement des attachés politiques pour l’épauler.
Dans les dernières semaines, Étienne Grandmont a complété la passation des dossiers avec l’ex-députée Catherine Dorion. Ce dernier a également participé à la cérémonie d’assermentation. Même s’il n’a pas prêté serment au roi Charles III, il est confiant de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale, dont les travaux débutent le 29 novembre. En parallèle, il suit plusieurs formations pour apprendre son nouveau rôle de parlementaire.
Par ailleurs, M. Grandmont entend faire une grande tournée des acteurs locaux, pour bâtir des ponts avec la communauté.
Enfin, il promet que le dialogue sera toujours ouvert avec les personnes qui veulent s’entretenir avec lui.
« On va être proches du monde et il y aura des moments pour que les gens puissent prendre rendez-vous pour nous rencontrer », assure le député de Québec solidaire.
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