C'est à l'automne 2007 que la phase V de la renaturalisation de la Saint-Charles a été complétée. Depuis, elle a transformé en forêt linéaire la frontière de Saint-Roch, surtout près de l'écoquartier Pointe-aux-Lièvres.
Les berges de la Saint-Charles près du pont Dorchester – la suite
C’est à l’automne 2007 que la phase V de la renaturalisation de la Saint-Charles a été complétée. Depuis, elle a transformé en forêt linéaire la frontière de Saint-Roch, surtout près de l’écoquartier Pointe-aux-Lièvres.
La scène en vedette a été immortalisée le 4 juillet 2007. La galerie en fin d’article présente une photo comparative datant du 28 juin 2022.
L’instantané de l’en-tête provient d’un reportage photo publié à l’époque dans Québec Urbain. À la faveur de plusieurs prises de vue, on y soulignait l’évolution de la phase V des travaux de verdissement sur les berges de la rivière Saint-Charles.
La présente capsule historique complète une précédente publiée il y a trois semaines., Cette dernière présentait des photos comparatives de la rive limouloise, juste en face. On y soulignait aussi un reportage du journal Le Soleil détaillant les six phases de la renaturalisation de la rivière dans son parcours urbain à partir du pont Scott, à l’ouest, soit sur une distance d’environ 4 km.
Évolution plus récente du paysage urbain du secteur
La photo qui précède provient de la capsule Saint-Roch dans les années 1940 : la rivière Saint-Charles et sa berge. Elle rappelle le triste état de ce segment de la rivière avant sa « bétonisation ». La Ville de Québec avait lancé cette opération en 1969, afin que la rivière ressemble, en quelque sorte, à la Seine parisienne.
Des études ont toutefois démontré par la suite que cette canalisation privait la rivière d’un écosystème naturel. L’administration L’Allier a donc lancé 27 ans plus tard son chantier de renaturalisation.
Ce coup d’œil du haut des airs illustre la rivière avant l’opération de verdissement. On peut observer sur la gauche l’immeuble F.-X. Drolet. Cet ancien bâtiment au riche passé industriel fait l’objet d’une deuxième rénovation majeure en vue d’accueillir la cour municipale l’an prochain.
Sur la droite, le développement domiciliaire Place de la Rivière a vu le jour au début des années 1980. Il s’inscrit dans le cadre du projet Kabîr Kouba, lequel visait à remplacer les sites industriels abandonnés le long de la Saint-Charles. En son centre, le pylône d’Hydro-Québec, érigé dans les années 1930, a disparu en janvier 2018 dans la foulée du démantèlement du poste de la Reine.
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