Une ferme maraîchère et pédagogique à l’école des Berges

Tous les efforts que Poil de betterave et Madame Jardine ont semés dans les dernières années à l’école des Berges ont porté fruit. Après avoir organisé des activités éducatives de sensibilisation, puis aménagé l’an dernier des jardins partagés, ils comptent lancer un jardin quatre saisons à l’école primaire du quartier Saint-Roch, des semis jusqu’à la récolte.

Une ferme maraîchère et pédagogique à l’école des Berges | 16 mars 2021 | Article par Véronique Demers

Yves Desmarais, alias Poil de betterave et Kino Métivier (à l'avant-plan), directeur de l'école primaire des Berges.

Crédit photo: Véronique Demers

Tous les efforts que Poil de betterave et Madame Jardine ont semés dans les dernières années à l’école des Berges ont porté fruit. Après avoir organisé des activités éducatives de sensibilisation, puis aménagé l’an dernier des jardins partagés, ils comptent lancer un jardin quatre saisons à l’école primaire du quartier Saint-Roch, des semis jusqu’à la récolte.

« Ce n’est plus seulement une initiative citoyenne. On vise à intégrer le projet dans le cursus scolaire, que ce soit en biologie, en science ou en écologie. On a reçu 7000 $ du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour le volet cuisine (préparation de salades repas) et un soutien du conseil de quartier Saint-Roch », détaille Yves Desmarais, alias Poil de betterave.

Dans la mise sur pied de cette ferme maraîchère et pédagogique « Jeunes chefs en herbe : saveurs locales », la COVID a bien fait les choses. Pendant l’année pandémique, en 2020, la direction a dû espacer les casiers, ce qui a laissé assez de place pour installer les futures étagères de jardin vertical.

Les étagères sont là, l’espace aussi, mais tout reste à faire pour créer un jardin vertical.
Crédit photo: Véronique Demers

Mais pour l’instant, tout reste à faire. Poil de betterave prépare des semis dans un local emprunté à la Marina Saint-Roch, devant l’école des Berges. En mai ou juin, une partie d’un local de classe à l’école servira à la culture des pousses.

« Notre intention est de commencer à l’automne 2021. On ne cherche pas à créer du nouveau contenu pédagogique. On est donc allés voir ce qui se faisait ailleurs. Un projet, par exemple, comme l’Agrécole, à Saint-Louis-de-France à Trois-Rivières, nous intéresse. Ils sont rendus à exporter leur formule (de la maternelle à la 6e année). On a levé la main pour le projet-pilote, mais rien n’est encore signé », souligne Kino Métivier, directeur de l’école primaire des Berges.

Sécurité alimentaire

Le projet de jardin quatre saisons vise non seulement à initier les enfants au jardinage et à certains principes pédagogiques, mais à accroître également les saines habitudes alimentaires et la sécurité alimentaire.

« On reçoit des collations du Pignon Bleu. On constate chez nos enfants une diversité alimentaire limitée. On a dans l’école des réfugiés et des immigrants provenant d’une vingtaine de nationalités différentes. Souvent, pour des raisons économiques, il y a peu d’apport en légumes (dans les lunchs). On veut contribuer à diversifier ça », explique M. Métivier.

Ainsi, il y aura des fines herbes et des légumes, comme des carottes, des betteraves et des tomates. De quoi colorer une assiette et offrir un peu plus de fraîcheur alimentaire aux élèves de l’école des Berges.

À lire aussi : Poil de Betterave et Madame Jardine enjolivent l’école des Berges.

Publicité

Soutenez votre média

hearts

Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.

hearts
Soutenir