Santé mentale : 100 000 $ de plus pour les 11-18 ans à Québec | 24 février 2020 | Article par Véronique Demers

Catherine Burrows, directrice générale adjointe de la Fondation Jeunes en tête; Jacques Goulet, président de SunLife Canada et Régis Labeaume, maire de Québec.

Crédit photo: Véronique Demers

Santé mentale : 100 000 $ de plus pour les 11-18 ans à Québec

Les organismes de Québec oeuvrant en santé mentale auprès des jeunes ou prévoyant le faire en développant de nouveaux programmes pourront compter sur un nouvel appui financier de 100 000 $ de la Fondation Jeunes en tête.

Cette somme, provenant de la Sun Life (75 000 $) et de la Ville de Québec (25 000 $), sera répartie sur trois ans et servira à soutenir des projets touchant les domaines où les besoins à combler sont prioritaires : sensibilisation (premier cycle du secondaire), dépistage précoce dans les écoles et intervention (pour améliorer l’accessibilité des soins de santé aux adolescents).

« La santé mentale est le plus grand défi de sécurité collective dans nos villes. Chez les jeunes, elle prend de plus en plus de place. À chaque mois de décembre, les bénéfices du Bal du maire sont remis à la Fondation Jeunes en tête. En 12 ans, on est venus en aide à plus de 16 000 jeunes! », a lancé le maire de Québec, Régis Labeaume.

En 2019, 30 % des jeunes souffraient de détresse psychologique.

« Avec ce fonds [supplémentaire aux sommes amassées lors du Bal du maire], on  veut offrir des soins et des outils à un plus grand nombre de jeunes, pour qu’ils s’épanouissent. On a leur bien-être à coeur. La Fondation (Jeunes en tête) fait un travail remarquable », a renchéri Jacques Goulet, président de Sun Life Canada.

La Fondation Jeunes en tête a déjà un partenariat avec le Squat Basse-Ville, qui oeuvre auprès des jeunes, et des liens naturels avec Pech, puisque le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) collabore avec cet organisme. Les 100 000 $ d’argent neuf pourront servir à de nouveaux programmes, que ce soit dans ces organismes ou d’autres ayant une clientèle jeunesse.

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Prévention

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 5 % à 10 % des jeunes du secondaire vont souffrir de dépression, soit 50 à 100 jeunes dans une école de 1000 élèves. Quant à la dépression, elle est le premier facteur de risque de décrochage scolaire.

« La prévention chez les jeunes fonctionne; 80 % des jeunes qui ont accès à la psychothérapie s’en sortent. Le fonds est important. On veut sensibiliser les jeunes de 11 à 18 ans », a souligné Catherine Burrows, directrice générale adjointe de la Fondation Jeunes en tête.

La Fondation invite les organismes en santé mentale à remplir et soumettre un formulaire d’ici le 30 mars pour présenter leur projet qui vise les jeunes de 11 à 18 ans. Le formulaire se trouve au www.fondationjeunesentete.org/fr