« On est là pour passer au travers ensemble » – Jean-Yves Duclos

Alors que le monde est encore plongé dans la pandémie de la COVID-19, Monquartier a voulu sonder comment le député fédéral de la circonscription de Québec et président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, et son équipe aident tout un chacun par le biais de diverses mesures d’aide annoncées par son gouvernement.

« On est là pour passer au travers ensemble » – Jean-Yves Duclos | 27 avril 2020 | Article par Véronique Demers

Crédit photo: Courtoisie Parti libéral du Canada

Alors que le monde est encore plongé dans la pandémie de la COVID-19, Monquartier a voulu sonder comment le député fédéral de la circonscription de Québec et président du Conseil du Trésor, Jean-Yves Duclos, et son équipe aident tout un chacun par le biais de diverses mesures d’aide annoncées par son gouvernement.

De quelle manière votre gouvernement s’adapte-t-il face à la crise?

Les fonctionnaires du gouvernement doivent relever des défis personnels et professionnels. On leur en demande beaucoup ces temps-ci, en particulier pour le versement des prestations. On veut aussi assurer la santé et la sécurité de nos travailleurs.

À quoi ressemble votre horaire de travail?

Il y a beaucoup d’agilité dans le système. Par exemple, certains travailleurs d’un service moins en demande en ce moment, comme l’Agence du revenu (la déclaration de revenus a été repoussée au 1er juin), ont été transférés vers un service plus en demande, comme le versement de la Prestation canadienne d’urgence.

Pourquoi avez-vous décidé de faire des Facebook live?

Mercredi cette semaine, j’en étais à mon troisième. C’est très utile pour mon travail. Mon équipe travaille très fort. On entend ce qui préoccupe les gens. Il y a beaucoup d’insécurité et d’anxiété en matière de revenus. J’en profite pour les rassurer et répondre à la plupart de leurs questions. Pour les conditions particulières et des cas précis, on leur répond en privé.

Quels organismes de votre circonscription éprouvent le plus de difficultés?

Nous voulons être proches les uns des autres et le confinement physique est difficile, mais on est là pour s’aider et passer au travers ensemble. Les organisations communautaires ont des budgets modestes et précaires. Qu’elles soient dans Saint-Roch, Saint-Sauveur ou le Vieux-Port, leurs besoins explosent. Afin de renforcer la lutte contre l’itinérance, le gouvernement a doublé son financement annuel, soit 112 millions de dollars au Canada.

À titre d’ancien professeur, que pensez-vous de la réouverture des écoles?

J’ai été enseignant pendant 25 ans, et beaucoup de membres de ma famille ont exercé cette profession, comme ma conjointe et ma mère. Les enseignants vivent beaucoup d’insécurité; il y a un équilibre important à atteindre. Il faut s’assurer aussi que les étudiants ne soient pas trop pénalisés pour leur avenir. L’enseignement numérique se développe à l’université, au cégep et même dans les écoles secondaires, mais on ne peut tout faire à distance.

Bien que les stages étudiants d’été soient annulés, les étudiants recevront une prestation canadienne d’urgence. Quelles sont les autres avenues pour eux?

C’est une aide d’urgence modeste (1250 $/mois de mai à août pour aider les étudiants ou 1750 $ pour les étudiants avec des enfants ou avec handicaps). « Dans les prochaines semaines et prochains mois, le gouvernement canadien prévoit créer 76 000 emplois pour étudiants dans les secteurs essentiels. Dans la circonscription de Québec, ça se traduit entre 150 et 250 emplois », évalue Guillaume Bertrand, attaché de presse de Jean-Yves Duclos.

En tant que président du Conseil du Trésor, comment entrevoyez-vous la situation économique après la crise de la COVID-19?

Ça va prendre un bon bout de temps (avant que l’économie se relève). Il y a des secteurs qui auront plus de difficulté, comme le tourisme et le transport aérien. Il y aura une récession, mais on veut surtout éviter que ça devienne une dépression, puisque c’est comme un rhume qui deviendrait une pneumonie! Il y aura aussi des changements importants dans les conditions de travail et des règles de santé publique à respecter dans nos habitudes de consommation.

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