Café réparation Québec vise à donner un second souffle aux objets brisés qui demeurent réparables. Ouvert à tous, l'organisme opère une fois tous les deux mois, dans les locaux d'Espace Tam Tam. Samedi prochain s'y tiendra le 5e Café réparation avec la formation de 5 nouveaux apprentis : une nouveauté.
Café réparation Québec à la sauvegarde des objets
Café réparation Québec vise à donner un second souffle aux objets brisés qui demeurent réparables. Ouvert à tous, l’organisme opère une fois tous les deux mois, dans les locaux d’Espace Tam Tam. Samedi prochain s’y tiendra le 5e Café réparation avec la formation de 5 nouveaux apprentis : une nouveauté.
« On s’est aperçu que des gens nous contactaient et qui ne savaient pas trop réparer et qui voulaient participer […] on s’est dit qu’on pourrait faire un peu d’éducation populaire […], qu’on allait tester avec 5 postes d’apprentis », précise l’initiateur de l’évènement, Laurent Metais.
Ainsi, cinq personnes pourront apprendre par l’observation tout en posant des questions sur les moyens de réparer l’objet en cours d’opération. Pour le moment, quatre des cinq postes d’apprentis sont comblés et un poste demeure vacant. Avis aux intéressé(e)s !
Laurent Metais a rencontré le concept I fix it lors d’un voyage à Los Angeles et il l’a importé à Québec. Le mouvement des cafés réparations a pris forme en Hollande au cours de l’année 2010 et vise à mettre en relation le savoir-faire des réparateurs avec les propriétaires de choses défectueuses.
« Les premières “repair cafe” c’était plus que les gens amenaient des objets et les gens faisaient [la réparation] à leur place. À Los Angeles, quelqu’un avait lancé un “I fix it”, ce qui était sensiblement la même chose [que les cafés réparations], mais plus dans le partage des connaissances et d’inclure la personne dans la réparation », précise Laurent Metais.
Basé sur le modèle des I fix it, le Café réparation Québec accueille les gens avec leurs objets brisés, puis une fiche est remplie afin de diriger l’objet vers le bon réparateur et de faire un diagnostic préliminaire.
Dans cette aventure, Laurent est entouré de 6 bénévoles pour l’organisation et d’environ vingt à trente réparateurs bénévoles.
Évènement sympathique
La lutte à l’obsolescence programmée, c’est-à-dire la lutte à la fabrication de matériel à l’aide de techniques qui limitent la durée de vie de celui-ci pour augmenter son taux de remplacement, est l’objectif central des cafés réparations tout en mettant les gens en relation.
« Les réparateurs et réparatrices discutent beaucoup entre eux pour se donner des petits trucs et ça devient un évènement vraiment convivial », explique Laurent Metais.
Tout réparer
La limite des pièces réparables demeure la taille de l’objet. Ce qui peut être transporté par un être humain peut être apporté au Café réparation Québec. Toutefois, à cause de leur complexité et du temps requis, les déshumidificateurs et les écrans plats n’y trouvent pas leur place.
L’organisme n’a pas toujours les pièces de remplacement en inventaire, mais la personne peut aller acheter la pièce et la réparation peut se poursuivre. Dans le cas où le temps manque, la manière d’arranger l’objet sera présentée pour que la personne puisse faire la réparation par elle-même.
« On essaie de fournir un minimum d’outils, […] de colle, de fusibles, etc. On essaie petit à petit de se faire un magasin général pour que l’activité soit gratuite et qu’elle ne coûte pas aux réparateurs », ajoute Laurent Metais.
Le répertoire de réparation inclus les bijoux, les objets en bois, l’électronique, l’informatique, le recollage et le patentage d’objets ayant des troubles mécaniques, comme le remplacement de ressorts, par exemple.
Durant les périodes d’attentes, les gens peuvent visiter le kiosque des différents organismes présents et cette fois, le BLÉ et Nature-Québec seront au rendez-vous.
5e Café réparation Québec
Espace Tam Tam de Centre Jacques-Cartier
Samedi 25 janvier 2020
13h à 17h
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