Le fleuriste Salon Fleuri n’existe plus, au 135, rue Saint-Joseph Est. Un nouveau projet, piloté par Atelier Guy Architectes, y verra le jour. L’ancien commerce subit une cure de jouvence majeure, en plus de voir transformés en logements les deux étages supérieurs qui servaient auparavant d’espace d’entreposage.
Un futur resto-bar au défunt Salon Fleuri?
Le fleuriste Salon Fleuri n’existe plus, au 135, rue Saint-Joseph Est. Un nouveau projet, piloté par Atelier Guy Architectes, y verra le jour. L’ancien commerce subit une cure de jouvence majeure, en plus de voir transformés en logements les deux étages supérieurs qui servaient auparavant d’espace d’entreposage.
« On est en train de cureter l’immeuble. On refait l’arrière au complet (sur la rue Notre-Dame-des-Anges) et on le joint au bâtiment principal, dont la façade sera complètement refaite. On va ajouter aussi une entrée résidentielle. Il y aura six nouveaux logements au total; cinq du côté de Saint-Joseph et une maison à deux étages sur Notre-Dame-des-Anges », souligne Vincent Beaudoin, architecte responsable du projet.
S’il ne prend pas de retard, le chantier dans le quartier Saint-Roch – représentant un investissement de plus d’un million de dollars – se terminera en mai 2019. Un resto-bar devrait voir le jour au rez-de-chaussée, puisque un permis de restaurant et un permis d’alcool ont été demandés à la Ville de Québec.
« Le propriétaire n’est toutefois pas fermé à un autre commerce », précise le propriétaire d’Atelier Guy Architectes, avec Antoine Guy.
Récupérer l’existant
Atelier Guy architectes est en train de développer peu à peu une expertise dans le recyclage et la valorisation de bâtiments existants. On n’a qu’à penser à leurs bureaux, complètement revampés, qui accueillaient avant le restaurant asiatique Sadec. La firme d’architectes a aussi veillé aux rénovations du restaurant Le Voisin, en face du Bureau de poste.
« On peut aller chercher des éléments remplis de charme qu’une habitation neuve n’a pas nécessairement, comme une poutre qu’on découvre. Ça rehausse la valeur du bâtiment. Au 135 (Saint-Joseph Est), il y a une toiture mansarde. On a décidé de laisser la structure apparente; ça révèle les plafonds cathédrales », explique M. Beaudoin.
Bien que quelques étapes supplémentaires soient nécessaires pour revamper un bâtiment existant (tri, analyse, recherche historique, etc.), le résultat final pouvant comporter des éléments historiques anciens mis en valeur en vaut la peine, selon l’architecte.
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