Julie DJU-chesse de Saint-Roch et le houblon magique

Sous des airs inoffensifs d’amie des chats, Julie DJU-chesse de Saint-Roch cache un plan rusé pour répandre la fièvre de la Revengeance dans son duché, voire dans des quartiers voisins.

Julie DJU-chesse de Saint-Roch et le houblon magique | 25 janvier 2018 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Morgane CG

Sous des airs inoffensifs d’amie des chats, Julie DJU-chesse de Saint-Roch cache un plan rusé pour répandre la fièvre de la Revengeance dans son duché, voire dans des quartiers voisins.

Des souches et des femmes

Julie habite Saint-Roch depuis deux ans et demi. Elle aime y trouver à proximité aussi bien la rivière Saint-Charles que les commerces, le gym que les bars, comme le Noctem, qu’elle a choisi pour l’entrevue avec Monsaintroch. Bénévole pour le Café-Rencontre Centre-Ville et la Maison des enfants, elle offre l’aide aux devoirs à des enfants issus de l’immigration… comme elle.

Je suis une jeune immigrante, Française d’origine. Comme dit Sarah de Limoilou, je suis Québécoise de souche depuis 2009. Je suis arrivée pour faire mes études et j’ai décidé de rester.

C’est un doctorat en microbiologie et immunologie, axé sur le développement d’un vaccin contre la grippe, qui l’a amenée à Québec, au CHUL. Présentement à l’emploi du ministère de la Santé et des Service sociaux, en sécurité civile, elle compte parmi ses dossiers le Sommet du G7 qui s’organise à Charlevoix. Loin de sa spécialité ? Pas vraiment : pandémie de grippe, ebola figurent parmi les éventualités auxquelles on doit parer en gestion de crise.

À part les chats et la bière, la course à pied, le plein air, les voyages passionnent Julie. Après son doctorat, un tour du monde de trois mois et demi l’a menée de San Francisco à Paris en passant par la Nouvelle-Zélande, Londres, l’Italie, la Belgique, Amsterdam, l’Alsace et ses Alpes natales.

L’an dernier, trop tard, une amie lui avait dit qu’elle la verrait bien dans la Revengeance. Julie a soumis sa candidature cette année pour découvrir de nouvelles personnes, poursuivre son intégration, rencontrer de nouvelles amies, faire découvrir son quartier, faire valoir la place des femmes dans la société.

Je ne suis pas une féministe militante. Par contre, quand je me retrouve par exemple au ministère à des rencontres et qu’autour de la table, il n’y a que des hommes directeurs, j’aimerais que les femmes accèdent plus à ces postes. Pas parce qu’elles sont des femmes, mais parce qu’elles le méritent. Il n’y en a pas assez encore, même si au niveau de l’égalité homme-femme, vous êtes meilleurs au Québec qu’en France.

En septembre, un voyage au Kenya lui a permis de constater concrètement les différences culturelles en matière de condition féminine. Choisies depuis la petite enfance par leur futur mari, les Kényanes rencontrées, plusieurs fois mères, étaient en charge de tout dans la maisonnée, depuis la construction même de la maison. Et pour elles, célibataire sans enfants à son âge, Julie avait raté sa vie.

Potion magique et rockabilly

En 2017, Saint-Roch avait deux favorites. Alix avait « un côté plus histoire » et Plaquie parlait « de ses origines et de comment elle vivait dans le quartier en venant d’ailleurs », se souvient Julie. Les souliers saint-rochois sont-ils grands à chausser pour une seule duchesse ? Apparemment pas, puisque Julie convoite même les sujets de quartiers voisins :

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Je voudrais conquérir un peu les duchés qui n’ont pas de duchesse, j’ai commencé par Saint-Sauveur, au Griendel. Je compte aller dans Saint-Jean-Baptiste et conquérir par la bière. C’est comme la potion magique d’Obélix, c’est ma potion magique à moi pour devenir reine.

Reste que, pour elle, Saint-Roch, c’est « vraiment le quartier qui [lui] ressemble ». Jeune et dynamique mais aussi marqué par la pauvreté, habité par des hipsters aussi bien que des nouveaux immigrants, c’est « un mélange d’une faune particulière qui donne une bonne atmosphère, où tout le monde a sa place », résume-t-elle.

Parmi les tours dans son sac de DJU-chesse, Julie cache un talent pour la danse rockabilly jive, qu’elle révélera lors du coup d’envoi des activités de la 9e Revengeance des duchesses le 1er février. Pandémies, voyages, immigration, bières, danse acrobatique, chats… on pourra découvrir son univers sur le blogue de la Revengeance, et y voter dès le 2 février jusqu’au couronnement. On peut aussi dès maintenant la suivre sur sa page Facebook.

Vidéo de Julie DJU-chesse de Saint-Roch 2018 par la Revengeance des duchesses

Julie, duchesse de St-Roch 2018

Le décompte vers le lancement commence avec un premier vidéo de présentation! Pour lancer le bal, quoi de mieux que le duché de Alix Paré-Vallerand Duchesse De Roch-City, reine de la revengeance 2017? Voici Julie DJU-chesse De St Roch 2018, votre nouvelle duchesse de St-Roch!Julie a quelques points en commun avec Justin Trudeau: elle aime les selfies, elle aime les beaux bas et elle sera dans Charlevoix en juin prochain. Mais c'est tout! Vous verrez pendant la Revengeance pourquoi vous l'aimeriez beaucoup plus que Trudeau si elle était Première ministre!

Posted by Revengeance des duchesses on Wednesday, January 24, 2018

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