Le Centre Jacques-Cartier s’attaque à un déficit de 46 000 $

Après avoir connu en 2017 un déficit de 46 000 $ sur un budget annuel de 1,2 M$, le Centre Jacques-Cartier (CJC) a entrepris une réflexion en profondeur et tient un cocktail-bénéfice pour se remettre à flot.

Le Centre Jacques-Cartier s’attaque à un déficit de 46 000 $ | 24 novembre 2018 | Article par Véronique Demers

Édith Vallières, coordonnatrice principale du CJC.

Crédit photo: Véronique Demers

Après avoir connu en 2017 un déficit de 46 000 $ sur un budget annuel de 1,2 M$, le Centre Jacques-Cartier (CJC) a entrepris une réflexion en profondeur et tient un cocktail-bénéfice pour se remettre à flot.

« On est en restructuration. On veut bien positionner le CJC, mais ça ne touche aucunement notre mission », souligne Édith Vallières, coordonnatrice principale embauchée au début de 2018.

L’organisme a revu ses communications publiques en collaboration avec l’agence Salto, en particulier dans les réseaux sociaux. Dans la foulée, son logo a changé. Sa fondation (auparavant la Fondation Imaginer un monde meilleur) prend quant à elle le nom de Fondation du Centre communautaire Jacques-Cartier.

Tire le coyote, porte-parole du cocktail-bénéfice

Un cocktail dînatoire bénéfice, qui se veut festif et convivial, a lieu ce jeudi 29 novembre à La Nef. Neuf restaurants vont y contribuer : Signé MC Lepage, Ciel, L’Échaudé, Montego, SSS, Toast!, District Saint-Joseph et La Mangue verte. Le CJC espère amasser 50 000 $ lors de cette soirée, dont chaque billet coûte 200 $.

Benoît Pinette, alias Tire le coyote, est le nouveau porte-parole du Centre Jacques-Cartier. « Il a déjà travaillé comme intervenant social pendant trois ans. Il connaît bien notre mission, par et pour les jeunes », exprime Mme Vallières.

Le personnel de l’organisme aide les jeunes à risque d’itinérance à se trouver un projet de vie, pour favoriser leur épanouissement. Une dizaine d’intervenants sociaux (incluant 2 stagiaires) travaillent au CJC. Sept jeunes font partie du conseil d’administration.

Espace Tam Tam à repenser

Contrairement à ce qu’auraient pu laisser croire des messages sur la page Facebook ou sur la boîte vocale du CJC (qui ne prenait aucune réservation de salle cet automne et cet hiver), l’espace Tam Tam ne ferme pas ses portes. Mais le concept du lieu sera révisé. Les activités de base vont rester, comme les jams musicaux, les soirées de poésie, et les dimanches relax.

« On veut poursuivre les activités en lien avec la vie communautaire. (…) Le Tam Tam café a servi de plateau de travail, de formation. Mais ça ne sera plus un restaurant; on a ramené l’offre alimentaire au minimum », précise Mme Vallières.

Des ateliers comme ceux de La fibre du bois (menuiserie) ont permis notamment de revaloriser la placette à côté des portes d’entrée de l’école secondaire Joseph-François-Perrault. « Ça a donné une place éphémère. (…) on veut vraiment faire en sorte que les jeunes s’impliquent et deviennent des citoyens responsables », poursuit-elle.

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Jusqu’à la mi-décembre, les jeunes sont invités (16-35 ans) à participer à un sondage, afin que le CJC connaisse mieux leurs besoins et y réponde adéquatement.

Centre Jacques-Cartier
421, boul. Langelier
418 523-6021

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