Maritza dans Saint-Roch

Maritza Pelchat était bien entourée lundi soir à l’Anti pour nous donner un avant-goût de son album qui sortira en février.
C’est dans un Anti bien rempli que la chanteuse est montée sur les planches pour interpréter six des dix pièces qui sont déjà enregistrées. La Lorettaine d’origine est arrivée confiante, appuyée à sa gauche du batteur José Major et à sa droite du guitariste André Papanicolaou. Ce dernier ajoute à merveille au mystère et à la mélancolie nécessaire aux pièces. Un guitariste talentueux et charismatique s’il en est un.Nous avons vu le batteur José Major accompagner nombre d’artistes québécois au Festival d’été. Lors du concert de lundi, il avait amené un kit de son intéressant. Quittant la baguette momentanément pour doigter l’outil électronique, ses arrangements rappellent avec nostalgie le style trip-hop de Bristol. Monsieur Major a contribué à la composition des pièces de l’album de Maritza qui doit naître grâce à une campagne de socio-financement, entre autres.Interpréter des pièces pour la première fois n’est jamais facile, mais celles-ci sont prometteuses. Devant un auditoire fébrile, Maritza a réussi à tirer son épingle du jeu avec des chansons aux arrangements élaborés comme « You don’t Know ». J’aime lorsqu’on laisse de la place à la chanteuse. Lorsqu’on laisse la voix errer, elle se déploie et envahit la salle, puissante et irrésistible.
« Le diable à mes trousses »
À la fin du mini-concert, la pièce « Le diable à mes trousses », mieux maîtrisée puisqu’elle a servi comme simple et pour le vidéoclip, laissait entrevoir l’ambiance des performances à venir. Il y a beaucoup de sorties d’albums ces temps-ci et de rentrées montréalaises. Selon la chanteuse, le moment était mal choisi pour faire un lancement officiel. Une date ultérieure sera fixée. Tout ceci est prometteur.En attendant la sortie de l’album le 24 février sous l’étiquette Ste-4 (car Maritza a été signée), je vous invite à visionner le clip « Le diable à mes trousses ».https://youtu.be/DtjDTKInXkI