Les patients de SABSA n’ont qu’à aller au CLSC, dit Barrette
Source : Le Soleil, Élisabeth Fleury, 12 avril 2016
Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a justifié mardi son refus de financer la coopérative sans médecin SABSA par le fait qu’« il y a un CLSC à quatre minutes de marche, sur le plat ».
SABSA, c’est une manoeuvre syndicale financée par la FIQ [Fédération interprofessionnelle de la santé], qui a toujours rêvé d’avoir un système de santé parallèle. Moi, je ne peux pas me payer des réseaux parallèles pour des raisons d’efficacité. […] Il y a un CLSC à quatre minutes de marche de SABSA. Tout le monde me reproche de démanteler les CLSC, et là, je vois des infirmières qui s’autodémantèlent. Moi, je n’ai pas d’intérêt à avoir deux lieux à quatre minutes de marche l’une de l’autre », a dit le ministre Barrette, qui évoquait pour la première fois la présence d’un CLSC sur la rue Saint-Joseph pour justifier son refus de financer la coopérative du boulevard Charest.
Jusqu’ici, il avait surtout évoqué la nécessité pour l’équipe de SABSA de s’intégrer à un GMF.Le ministre Barrette réagissait en marge d’une conférence de presse à une note publiée mardi par l’Institut économique de Montréal (IEDM), qui fait la promotion des cliniques d’infirmières. (…)Lire la suite : Les patients de SABSA n’ont qu’à aller au CLSC, dit Barrette.En complément : SABSA, un symbole de résistance populaire en santé (Gilles Simard).À lire aussi : SABSA : une pétition pour nos soins de proximité (par Suzie Genest).
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