La survie de SABSA reste incertaine

Source : Le Soleil, Élisabeth Fleury, 2 mars 2016

Les discussions entourant la survie de la coopérative sans médecin SABSA piétinent. D’un côté, le ministère de la Santé, qui refuse que les services de SABSA soient dispensés ailleurs que dans un GMF. De l’autre, la cofondatrice de la coopérative, Isabelle Têtu, qui rappelle que les établissements institutionnels n’ont toujours pas ce qu’il faut pour rejoindre la clientèle vulnérable et désorganisée desservie par SABSA.

« C’est pour ça que SABSA a été créée, parce que les patients qu’on prend en charge ne seraient pas pris en charge autrement», explique en entrevue au SoleilIsabelle Têtu, rappelant que la clientèle de la coopérative du boulevard Charest est composée surtout de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, de toxicomanes, de sans-abri et d’ex-détenus qui n’ont souvent même pas de carte d’assurance-maladie.Au total, 1400 patients sont suivis chez SABSA, qui leur assure une prise en charge globale de leur santé mentale et physique, précise Mme Têtu.  (…)Lire la suite : La survie de SABSA reste incertaine.À lire aussi : La clinique sans médecin SABSA survivra.

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