Gilles Kègle écrit ses mémoires
Source : Le Soleil, Normand Provencher, 14 avril 2016
La « mère Teresa de Saint-Roch », Gilles Kègle, travaille à la rédaction de son autobiographie, qu’il souhaite terminer pour la fin de l’année. Un bouquin qui s’annonce volumineux et rempli de révélations inédites, particulièrement sur « les moments les plus durs » de sa vie, dont des menaces de mort reçues l’an dernier.
Gilles Kègle explique que son livre s’ouvrira d’ailleurs sur cet épisode éprouvant dont peu de gens, « même pas mes bénévoles », connaissent les détails. (…)Dans l’édifice qui porte son nom, rue du Pont, Gilles Kègle ouvre un classeur, toujours barré à clé, qui renferme plusieurs carnets, agendas, journaux intimes et autres coupures de presse, une matière brute qui lui permettra de mener son projet à bon port. (…)Celui qu’on surnomme l’« infirmier de la rue », mais qui préfère maintenant le titre de « missionnaire de la paix », compte revenir sur les moments marquants de son parcours hors du commun, passé au service des plus démunis. (…)
« Écrire avec son coeur »
« Si j’ai besoin d’aide, Boréal, mon éditeur, est là », poursuit-il, souhaitant que son livre soit publié en 2017. (…)À 73 ans, il ne sent toujours pas venir le moment de la retraite. « J’ai une foi profonde. Je me fie toujours à la Providence. C’est elle qui va me dire quand partir. Je prends la vie une journée à la fois. »Entre-temps, il poursuit sans relâche sa mission auprès des malades, ex-psychiatrisés, toxicomanes et autres marginaux, avec l’appui d’une quarantaine de bénévoles. (…)Le bon Samaritain s’excuse presque d’avoir mis un peu le pied sur le frein depuis quelque temps. « Le 28 mai, ça va faire 30 ans que je travaille 7 jours sur 7, 16 heures par jour. Je vieillis, alors j’ai décidé de descendre à 14 heures par jour… » (…)Lire la suite : Gilles Kègle écrit ses mémoires.À lire aussi : Des obsèques pour 24 oubliés.
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