Comme un fou, comme un ange
Source : Le Soleil, François Bourque, 22 janvier 2016 (…) Il y avait là des gens âgés, des plus jeunes, des proches et des anonymes, venus en solitaires ou en petits groupes.À la différence de René Angélil, dont les funérailles ont eu lieu vendredi, le musicien Pierre Bilodeau a vécu sur le versant obscur du show-business.Celui des chemins de traverse où il a côtoyé les misères de la rue, l’isolement, la maladie mentale et la toxicomanie.Il a vécu loin de la notoriété et des grands honneurs, mais ces choses-là ne vont pas toujours juste au mérite.M. Bilodeau est parti entouré de ses proches lui aussi. Pour ceux-ci, la notoriété ou son absence ne change rien à la douleur.La seule différence est que pour M. Angélil, on comptait plus d’épaules pour pleurer, pour partager la peine et pour dire l’admiration.M. Bilodeau a été emporté par un cancer du poumon le 12 janvier dernier. J’ai assisté à ses funérailles au début de la semaine à l’église Saint-Roch. (…)Pierre Bilodeau venait de Saint-Roch et sera resté attaché à son quartier jusqu’à la fin. Je ne me souviens lui avoir parlé qu’une fois. C’est une de plus qu’avec M. Angélil. (…)Fidèle à ses causes, M. Bilodeau a demandé à ce que les témoignages de sympathies à son décès se traduisent par des dons à Lauberivière. (…)[ Tout l’article. À lire aussi : Si dieu existe… (témoignage de Suzie Genest). ]
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