À quand des injections supervisées pour les toxicomanes de Québec ?
Source : Radio-Canada (Québec), 11 mars 2016
Se piquer tout seul dans un endroit public, c’est dangereux. Les toxicomanes ont besoin au plus vite de services d’injection supervisée, croit Mario Gagnon, directeur de l’organisme Point de repères, à Québec.
Après Insite à Vancouver, Montréal est en voie d’offrir des services d’injection supervisée; un lieu où les toxicomanes peuvent s’injecter cocaïne, morphine et héroïne en toute sécurité et en toute impunité.À Québec, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale souhaite offrir les mêmes services au centre-ville. (…)
À bout de patience
À Québec, les organismes communautaires qui soutiennent le projet commencent à s’impatienter. Le directeur de Point de repères, qui distribue 300 000 seringues par année, juge que c’est urgent. Mario Gagnon explique que bon nombre de toxicomanes n’ont d’autre choix que de se piquer dans un lieu public, une opération risquée. (…)
« Pas dans ma cour »
À Québec, on parle de services d’injection supervisée depuis 15 ans, et l’idée a fait son chemin. Le maire Régis Labeaume est d’accord, à condition que le service soit associé à un établissement de santé.Les commerçants du quartier Saint-Roch, où on pense offrir le service, restent frileux. Ils souhaitent que les services soient mobiles pour éviter de stigmatiser un secteur en particulier.Quant aux résidents, ils sont divisés. Les nouveaux arrivants dans Saint-Roch n’aiment généralement pas l’idée. (…)Lire la suite : À quand des injections supervisées pour les toxicomanes de Québec ?.
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