Pompeusement nommée Fresk
Source : Le Soleil (Carrefour des lecteurs), Gerry Pagé, 25 octobre 2015
Ce n’est parce qu’on nie ou masque la pauvreté qu’elle disparaît.
Dans le Nouvo St-Roch, on lui enjoint de céder sa place aux apparences du plus artificieux des bien-être. La promotion de la richesse et du capiteux exclusivisme que fait « l’oeuvre d’art » pompeusement nommée Fresk, n’est rien d’autre qu’un phare de provocation vaudevillesque alors que Saint-Roch demeure une fresque choquante du paupérisme institutionnalisé, ce ghetto du misérabilisme dont les encrages sont profonds. Ce sont des logements sociaux à prix abordable dont a un urgent besoin ce carrefour des abandonnées par les borgnes seigneurs qui occupent le Versaille 2, rue des Jardins, alors que les délabrements du paupérisme et l’étalage de l’indigence, en Basse-Ville et ailleurs, échappent à leurs aveuglements et ignorances.[ À lire aussi : Réaction enthousiaste de la Ville à la tour Fresk dans Saint-Roch et PPU : légitimité remise en cause par le Comité de citoyens (juin 2014). ]
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