Source : Le Soleil, Baptiste Ricard-Châtelain, 3 juillet 2015 (...) Hans Brouillette est directeur des Affaires publiques du regroupement de propriétaires. Il a été agacé par un article du Soleil de mardi. Le Bureau d'animation et information logement (BAIL) y indiquait que les logements de Québec remis sur le marché sont offerts à des prix nettement plus élevés que le loyer moyen recensé dans le même quartier. La basse ville et la haute ville sont les plus touchées par le phénomène, la loi de l'offre et de la demande poussant les tarifs vers le haut, selon les données compilées.M. Brouillette en convient; les données sont plausibles. Si un locataire est demeuré dans le même appartement durant 10 ans, il est fort probable que le loyer n'ait pas suivi la valeur du secteur, juge-t-il. Un logement qui coûtait 500 $ par mois pourrait ainsi être offert à 800 $ pour rattraper le marché. Voilà qui est « normal », dit-il.La Régie du logement est bien au fait de la pratique. (...)M. Brouillette affirme que le maintien des loyers à un niveau trop bas n'est pas bon. Les propriétaires n'auront plus les moyens d'investir pour les rénovations. Le parc de logements sera « vieillissant », avance-t-il.Le BAIL craint cependant que les ménages dont les moyens sont plus limités ne puissent plus habiter dans les quartiers où les prix grimpent rapidement.[ Tout l'article. À lire aussi : Dire non à une hausse de loyer… oui, c’est possible ! ]