Facture de taxes surprise au sous-sol de l’église Saint-Roch
Source : Le Soleil, Stéphanie Martin, 28 janvier 2015 Encouragé par l’administration Labeaume à s’installer dans le sous-sol de l’église Saint-Roch pour mousser le créneau de la mode comme image de marque du quartier, l’organisme Signatures québécoises déchante aujourd’hui, alors qu’il se retrouve avec une surprise de taille: un compte de taxes municipales de 78 000 $ pour deux ans alors qu’il s’attendait à en être exempté. (…)Signatures québécoises fait la promotion des créateurs de mode d’ici. Tous les fonds recueillis avec les ventes de vêtements griffés sont remis aux designers qui les conçoivent et les exposent dans des kiosques de diverses superficies. Ils sont plus d’une vingtaine à profiter de cette vitrine. L’administration de Signatures québécoises reçoit l’argent des ventes, déduit les loyers et retourne le solde aux designers. Elle ne facture pas de frais de gestion. Pour cette raison, plaide [Anne de Shalla, designer de mode montréalaise et présidente de Signatures québécoises] qui est aussi derrière la venue de la Grande Braderie de mode québécoise dans la capitale, son organisme est à but non lucratif.Ce n’est pas l’avis de la Commission municipale du Québec. (…)Mme de Shalla est amère. «Ce sont les gens d’affaires de la ville de Québec, particulièrement du quartier Saint-Roch, ainsi que l’élue de ce coin-là [la conseillère Chantal Gilbert] qui sont venus me chercher pour proposer un développement dans cette église.» Elle dit s’être adressée à Mme Gilbert pour avoir son aide. «Elle m’a dit qu’elle ne pouvait rien faire pour nous.» (…)[ Tout l’article. À lire aussi : Dessine-moi une église. ]
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