Chaîne humaine à l’école des Berges
Pour la première fois depuis le début des Chaînes humaines, des parents, grands-parents, enseignants, travailleurs communautaires et autres citoyens ont formé hier matin une soixantaine de maillons devant l’école des Berges.
Pour ce nouveau déploiement de Je protège mon école publique à travers les écoles de la province, pas moins de 20 000 participants étaient attendus la veille du jour J, où d’autres se sont ajoutés.Si l’école primaire de Saint-Roch n’avait pas formé de chaîne jusque-là, c’est simplement qu’il manquait un agent rassembleur pour rallier les personnes sensibilisées et annoncer l’initiative. Cette personne s’est avérée être Amélie Boisvert, qui a pris les rennes avec Émilie Raymond. Aux personnes présentes, madame Boisvert a dit : « On veut nous diviser, les parents, les enseignants et la population. Quand je vois cette chaîne, je ne vois pas la division. »Depuis la rentrée, de nouvelles écoles et de nouveaux participants se sont ajoutés chaque mois aux chaînes pour dénoncer les coupes en éducation et sensibiliser à leurs impacts déjà tangibles. Ces impacts incluent la perte de professionnels pour les élèves aux prises avec des difficultés d’apprentissage, la réduction des services de garde, du transport scolaire, de l’aide aux devoirs, la surpopulation dans les classes et l’augmentation de divers déboursés pour les parents… Une liste qui n’a pas fini de s’allonger.Contrairement à ce qu’on peut lire dans les commentaires des lecteurs sous l’article de l’autre média présent hier à l’école des Berges, les chaînes humaines Je protège mon école publique ne sont pas des manifestations de syndiqués réclamant des hausses de salaires…
Soutenez votre média
Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.