Un nouveau Bazzart tout chaud
Depuis vendredi dernier, dans les petits kiosques à la sortie de la bibliothèque, des théâtres, bars ou autres, vous trouvez la nouvelle édition du magazine culturel Bazzart.Et vous ne rêvez pas, c’est bien un cow-boy que vous voyez en couverture. Ou plutôt, un chanteur et guitariste country. Bomber Ben du groupe Tze Texas Redmecs.En plus de ses chroniques culturelles habituelles sur ce qui se passe actuellement dans notre capitale (musées, musique, organismes, artistes), Bazzart consacre son numéro au country.Pourquoi le country ? Probablement parce que c’est un des styles les plus écoutés, mais souvent mal compris. Un style qui a beaucoup « évolué » et qui, aujourd’hui, fait place à des groupes jeunes, pleins d’idées qui réinventent le style. Un beau numéro pour comprendre.Cette idée est venue par le biais de Benoit Bordage (alias, Bomber Ben, oui le gars sur la couverture) et cela a pris deux ans à l’équipe de Bazzart et Benoit pour publier ce numéro. Un numéro abouti qui nous permet de découvrir et comprendre un style musical souvent — en tout cas selon et pour moi — mal-aimé.J’ai grandi dans un petit village voisin de Saint-Tite en Mauricie. Celui devenu si célèbre une fois par an à cause du Festival western. Je sortais au bar-saloon le 500, dansais des danses de ligne country… Et pourtant je déteste le country. Ou en tout cas, je l’ai longtemps pensé. En fait c’est le country du type yodeling ou du type Willie Lamothe et Renée Martel que je n’aime pas. J’écoute — maintenant — Johnny Cash et par le biais d’amis j’apprends à aimer certains types et certains aspects du country. Il y a une chose qu’on ne peut nier, le country, ça donne des fichus de bons guitaristes. On l’a d’ailleurs vu, mercredi passé, lors du lancement du magazine : entre les petites bouchées et les discussions, Bomber Ben nous a fait l’honneur d’interpréter trois chansons, seul avec sa guitare. Le tout avait lieu au Knock-out, sur Saint-Joseph, entouré de l’équipe, des collaborateurs et amis de Bazzart.Mais revenons au magazine. Je l’ai dévoré ! Et je vous dis, je ne suis pas une fan de country, mais ça m’a happée. On vous parle, bien sûr du Festival western de Saint-Tite, mais surtout de l’histoire de cette musique, de sa vision, de sa philosophie, de sa popularité. Mais aussi, des instruments qu’elle utilise, des courants qu’elle a vu naître, de ceux qu’elle a influencés…On nous présente aussi des artistes d’ici qui la réinventent, la vivent.Un numéro à lire, pour apprendre, découvrir, connaître. Et peut-être aimer — et même adorer ?
Vous pouvez vous procurer le magazine Bazzart dans certains kiosques à journaux, entre autres à la bibliothèque Gabrielle-Roy. Bazzart est un magazine gratuit. Pour plus de renseignements, s’abonner ou pour connaître les prochaines publications suivez la page internet de Bazzart et son Facebook.Soutenez votre média
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