Santé mentale : une réussite nommée Sherpa
Source : Le Devoir, Isabelle Porter, 22 avril 2014 (…) Coralie (nom fictif) vivait dans la rue avant d’aboutir dans l’un des logements subventionnés de l’immeuble. « Ça m’a vraiment sauvé la vie, cet appart-là », raconte cette jeune mère, chef d’une famille monoparentale. Elle ajoute que « ça a diminué beaucoup l’anxiété » et qu’à Sherpa, on ne la traite pas « de haut » comme ailleurs.Avec son design plein de blocs de couleurs, Sherpa fait tourner les têtes sur le boulevard Charest. Ouvert l’an dernier, ce complexe de logements sociaux abrite 47 personnes ayant des problèmes de santé mentale, 10 familles et 30 artistes émergents qui, eux aussi, peinent à trouver des loyers abordables en ville. (…)Son succès tient aussi beaucoup à ses activités. Sur le toit, les résidents sont en train d’aménager un jardin. Et au rez-de-chaussée, une galerie multiplie les activités artistiques : séances de jam musicaux, chorale, yoga, expositions.Un signal positif même pour ceux qui n’y participent pas, note l’un des animateurs, Gilles Simard. « Il y en a dans le bloc qui vont moins bien, mais ils en voient d’autres qui montrent que c’est possible [d’aller mieux]. » (…)Cette vaste entreprise est une initiative de PECH, un organisme qui intervient depuis plus de vingt ans auprès des personnes avec des problèmes de santé mentale et dont les bureaux sont installés derrière la galerie. (…)Il a fallu dix ans et 17 millions de dollars pour construire Sherpa. Le financement vient de la Société d’habitation du Québec (SHQ) et de la ville de Québec qui a épaulé le projet dès le départ. (…)[ LiTout l’article ]
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