La victoire des «chialeux du canal»
Géographe retraité, militant bien connu pour ses prises de parole, Léonce Naud m’a signalé cette (autre) lettre d’opinion de son cru. À propos du logo ci-contre qu’il qualifie de «visionnaire et prophétique», il précise :
À l’époque où il fut dessiné, le béton régnait encore dans toute sa force sur la rivière Saint-Charles. Le Mouvement Rivière Vivante a donné naissance à une vision révolutionnaire (pour l’époque) de ce cours d’eau, la rivière reprenant ses couleurs sur du tissu avant de le faire dans la réalité.»
L’image ci-bas est exposée dans mon reportage photo publié dans Québec Urbain en 2007.
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Source : Le Soleil, Léonce Naud (point de vue), 30 janvier 2014 Peu connue est l’aventure de cette poignée de citoyens qui furent les véritables initiateurs de la transformation de la rivière Saint-Charles, de canal bétonné à rivière urbaine.Au début des années ’90, la Ville de Québec était encore très fière de son beau canal. Elle soulignait avec enthousiasme le caractère «franchement urbain» de son blockhaus linéaire et le comparait à la Tamise, au Tibre et à la Seine. Pourtant, n’importe quel examen de l’aménagement de cours d’eau européens aboutissait à la conclusion que la Saint-Charles canalisée constituait une monstruosité telle que l’endroit aurait pu devenir en soi une attraction touristique.C’est alors qu’un groupe citoyen – le Mouvement Rivière Vivante – entreprit de convaincre la Ville de réaménager la Saint-Charles et d’enlever le corset de béton dans lequel on l’avait emprisonnée, une vision à laquelle l’Administration municipale s’opposait résolument.En fait, c’est la candidature olympique de Québec en 1995 qui joua le rôle de déclencheur imprévu de toute l’affaire. (…)[ La suite. En complément : La Saint-Charles : du canal à la rivière urbaine – Léonce Naud, 1992 et La revitalisation des rives de la Saint-Charles racontée par un amoureux de Québec (Jocelyn Boily). ]
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