L’itinérance au féminin (première partie). L’émouvante histoire de Francine.

Source : Droit de parole, Gilles Simard, 15 septembre 2014 Francine Gingras, mère de trois grands enfants, aura vécu pendant plusieurs années un vortex d’itinérance aussi extrême que spectaculaire, tant dans le plein-jour des rues les plus animées que dans les recoins les plus sombres et les plus crades de la capitale. Maintenant plus stable et en voie de se rétablir, Francine a rencontré Droit de parole dans son appartement de l’immeuble Sherpa. (…)Pour Patricia Bougie, directrice des services cliniques à Pech, le cas de Francine est vraiment exceptionnel :

Normalement, dit-elle, les cycles d’itinérance sont de quatre ou cinq ans. Nos gens ont des problèmes de consommation et nos services finissent par les connaître assez vite. Ici, il faut voir que Francine ne consommait pas et qu’elle était toujours en mouvement. En même temps, d’ajouter Patricia, à cause de ses valeurs, de son passé, de ses croyances, elle avait beaucoup de difficultés à demander de l’aide. À recevoir.»

Par ailleurs, tout en déplorant le manque de ressources pour les itinérantes, particulièrement à la Haute-ville et en région, madame Bougie avertit que nous allons voir de plus en plus de cas dans la tranche d’âge de Francine. (…)[ Tout l’article. À lire aussi : Santé mentale : une réussite nommée Sherpa. ]

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