Élections scolaires : rencontre avec Robert Martel, candidat à la présidence

 Collaboration spéciale : , Monlimoilou.com

 Dans le cadre des élections scolaires qui auront lieu le 2 novembre prochainMonlimoilou.com a rencontré les deux candidats à la présidence de la Commission scolaire de la Capitale. Rappelons que la présidence est élue au suffrage universel. Entrevue avec Robert Martel.Le candidat Robert Martel n’a pas peur d’aller à contre-courant avec ses positions; d’emblée, il se dit opposé aux élections scolaires sous sa forme actuelle :

Je trouve ridicule de dépenser 20M$ pour obtenir 7,7% de taux de participation (…). Quand je dis que je suis contre les élections scolaires, je ne dis pas que je suis contre la démocratie (…). Je souhaite que dans le futur, des gens du milieu déposent leurs candidatures et s’il y a plus d’un candidat pour un milieu, un comité émanant du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) ou de la commission scolaire analysera les candidatures et choisira la personne qui représentera un milieu donné. »

Réputé proche du député caquiste Gérard Deltell, M. Martel s’avoue mal à l’aise avec la position d’appel au boycott de ce parti (qu’il n’appuie pas). D’ailleurs, selon lui, cette position ne fait pas l’unanimité au sein du caucus. Par ailleurs, il est totalement contre l’abolition des commissions scolaires qui, de son aveu, font un travail de l’ombre fort important.

C’est une dévolution de pouvoirs, on parle du même argent, il y a un travail qui doit être fait et qui est bien fait en ce moment. (…) Si on abolit la taxe scolaire, elle sera remplacée par autre chose (…) les gens ne sont pas payés pour rien ! »

On va couper ailleurs (…). Le message doit revenir au MELS que les commissions scolaires sont étouffées (…). Il faut parler au MELS, je crois être bien placé pour le faire. »

Le candidat a une opinion très positive du système d’éducation public et du travail qui y est fait : « Dans le public, il y a des gens qui sont prêts à se dépenser beaucoup (…). La qualité ne dépend pas du nombre d’élèves, même les grandes écoles ont leurs passionnés. » Concernant les quartiers centraux, il avoue faire confiance aux gens de ces secteurs pour porter leurs revendications particulières. Il ne se dit pas inquiet pour le sort des écoles du centre-ville : « Il y a une densification en ville, donc je ne vois pas de danger pour ces écoles. »Robert Martel conclut en se disant armé de fortes convictions :

Mon slogan est Le courage de dire, la volonté d’accomplir. On a besoin de gens qui ont des principes, j’en suis un ! Le mythe des commissions scolaires qui coûtent cher doit disparaître, elles font un travail dans l’ombre nécessaire et utile. »

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