Comité de vigilance du port : première rencontre publique

Une centaine de personnes ont assisté au Centre communautaire Saint-Roch à la première rencontre annuelle du Comité de vigilance des activités portuaires, en présente de 18 citoyens, élus ou représentants du Port de Québec et du Ministère de l’environnement.

Comité de vigilance du port : première rencontre publique | 13 juin 2014 | Article par Jean Cazes

Crédit photo: Jean Cazes

Une centaine de personnes ont assisté au Centre communautaire Saint-Roch à la première rencontre annuelle du Comité de vigilance des activités portuaires, en présente de 18 citoyens, élus ou représentants du Port de Québec et du Ministère de l’environnement.

La première demi-heure de la soirée était consacrée à une présentation du bilan annuel. Suzanne Verreault, présidente de l’arrondissement de la Cité-Limoilou et membre du Comité, a d’abord précisé le contexte de création du regroupement. Véronique Lalande, entre autres, très convaincante tout au long de la rencontre, a souligné les réalisations du comité mis en place à la suite des épisodes de poussière rouge, dans Limoilou.

Des citoyens sceptiques

Pour la longue période de questions et d’échanges, Denis Bergeron, conseiller en relations publiques, a tenu à rappeler d’entrée de jeu les « bonnes manières » à suivre : « Ce n’est pas la place pour faire le procès des entreprises ! », a-t-il insisté. En excluant l’envolée délirante de ce personnage du secteur de Beauport – qui se glorifiait d’avoir « fondé deux partis politiques » -, c’est globalement dans le respect des règles de civilité que les citoyens aux micros, surtout résidents du Vieux-Limoilou, se sont exprimés. Leurs questions témoignaient pour la plupart de leurs craintes légitimes, et manifestement d’une bonne connaissance d’un dossier complexe, en particulier au plan juridique.

La représentante du Ministère de l’environnement, et surtout, celui du Port de Québec, ont dû fréquemment se défendre bec et ongles. Résumant plusieurs commentaires entendus dans la salle, un citoyen n’a pas hésité à affirmer que « le Port ne veut pas divulguer d’informations pour se protéger ». Sur un ton posé, le représentant du Port de Québec a justifié le processus en cours d’encadrement du transport de la marchandise qu’il a qualifié à maintes reprises d’« exemplaire en terme de processus et de volonté du Port », malgré des contraintes de « transparence » tenant compte selon lui des présents recours juridiques.

Outre la question de la qualité de l’air dans les quartiers centraux, d’autres préoccupations ont aussi ont été soulevées, concernant par exemple l’agrandissement projeté des installations portuaires à la Baie de Beauport.

Enfin, plusieurs ont à maintes reprises déploré ce qu’ils ont qualifié d’absence chronique du député de Jean-Lesage, André Drolet, dans ce dossier.

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