Chant et musique de fanfare pour une population de condition modeste
Source : Les Quatre Saisons, Jean Provencher, 6 janvier 2014 Voici un sujet un peu pointu, parce que local. Mais, en même temps, universel. La ville de Québec est divisée en basse-ville et haute-ville. Historiquement, la basse-ville — le faubourg Saint-Roch et le quartier Saint-Sauveur — a toujours été habitée par une population de condition modeste, beaucoup ouvrière.Or, ces gens, pour y entendre du chant choral ou de la musique de fanfare, devaient monter à la haute-ville et se rendre à l’Académie de musique, rue Saint-Denis, une salle de spectacle, ou, en été, au kiosque de la terrasse Dufferin, appelée alors terrasse Frontenac. Là, une fanfare de militaires, l’Artillerie royale, dirigée par Joseph Vézina, lui-même militaire, compositeur et fondateur en 1903 de l’Orchestre symphonique de Québec, y allait de son répertoire. Les fanfares sont alors très en vogue dans les villes et villages du Québec.Voilà qu’en 1885, un groupe de citoyens de Saint-Sauveur fondent une chorale, l’Union Lambillotte. Trois ans plus tard, on se convainc d’élargir le mandat et de se donner une fanfare. Aussi lance-t-on un appel au public pour obtenir son appui. (…)L’illustration est parue dans Le Monde illustré du 10 décembre 1898. On la retrouve sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, au descripteur «Fanfare Lambillotte de St-Sauveur de Québec».[ La suite ]
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