C’est l’heure du changement d’heure…
Nous manquons tous de temps. Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous devons faire au boulot, nous manquons de temps pour faire tout ce qu’on s’était promis de faire pendant les vacances, nous manquons de temps pour faire le ménage, nous manquons de temps pour dormir, encore un peu, juste un tout petit peu…Une fois l’an, chaque automne, je jubile lorsque vient le temps de reculer l’heure. Une heure de plus en cadeau! Une heure pour dormir, une heure pour lire, une heure pour jouer dehors, une heure pour voir la famille ou les amis… Une belle heure de plus dont on peut profiter pour faire ce qu’on a envie de faire!Chaque automne, le soir où on recule l’heure dans la nuit, je me couche en savourant d’avance le plaisir du réveil, parce que je sais qu’à défaut d’avoir une journée de congé supplémentaire, j’aurai 60 minutes de plus à ma journée. Même si on recule l’heure dans la nuit, on profite de cette heure toute la journée.Mais autant j’aime reculer l’heure, autant c’est un supplice pour moi de l’avancer. Chaque année, je m’exclame « C’est du vol ! »… C’est 60 minutes de congé qui s’envolent comme ça, POUF!, sans qu’on y puisse rien. Vous dire le temps que je mets à rattraper cette heure de sommeil envolée !Et pas de chance qu’on puisse avancer l’heure, disons le vendredi 16 h. Ou pourquoi pas, un mercredi à 13 h — soyons fou ! Économiser une heure de boulot, au moins, ça équilibrerait la donne, il me semble.Tout ça pour dire qu’en fin de semaine, dans la nuit du 8 au 9 mars, nous avançons l’heure — donc cette nuit ! Ainsi, à 2 h du matin il sera en fait 3 h. N’oubliez pas d’ajuster vos cadrans, vos montres et tous vos appareils. Et tant pis pour le last call !
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