Quand on a mal
Julien Aubé est friand de nouveaux projets. Toujours à l’affût de nouvelles opportunités. Quand il a constaté qu’il n’y avait pas vraiment de services chiropratiques au centre-ville, malgré une demande grandissante, il y a vu une occasion à saisir.
Les chiros ont délaissé le centre-ville il y a deux ans environ. Quand on a mal et qu’on habite le quartier, il n’y a pas de ressources à proximité », précise Julien.
C’est ainsi qu’a débuté une réflexion sur un éventuel déménagement et la chasse aux locaux au centre-ville.
Je possédais déjà une clinique, mais à Sainte-Brigitte-de-Laval… C’est pas mal loin! Ouvrir au centre-ville commençait à être une option intéressante. Quand je suis entré dans le local sur le boulevard Charest, dans l’édifice Laliberté, que j’ai vu les fenêtres de 15 pieds et les plafonds de 16 pieds, j’ai été épaté. L’endroit était superbe et lumineux. »
Mais Julien ne pouvait pas se lancer dans l’aventure tout seul, question d’horaire et de budget. Comme la vie fait parfois bien les choses, Andréanne D. Pérusse est entrée dans l’équation.
J’ai fait mes études en chiropratique à Trois-Rivières avec Andréanne. On a même été colocs pendant plusieurs années à Trois-Rivières puis à Québec. On se connaît bien. Je savais qu’elle avait toujours eu l’intention d’ouvrir sa propre clinique. Elle a décidé d’embarquer et mon projet est devenu notre projet. »
À l’automne, les deux jeunes chiropraticiens ont loué le local sur Charest. « J’avais peur qu’on n’ait pas le temps d’ouvrir avant Noël. Finalement, on a eu notre premier patient début novembre », ajoute Julien. La clinique Chiropratique St-Roch est née.
Dans les premières semaines, on a presque reçu des louanges par courriel ! On nous écrit « Merci d’être là! J’habite juste à côté. » La localisation aide beaucoup. Tout le monde connaît Laliberté. Et avec tous les bureaux autour, on répond vraiment à une demande. »
Jusqu’à maintenant, tout se passe bien à la clinique. Le roulement de patients est constant. Les mois sont de plus en plus remplis. La progression est intéressante. Ça augure bien. Le défi maintenant : « qu’encore plus de gens sachent qu’on est là ! », lance Julien Aubé.
Un chiro, ça fait craquer, non ?
Contrairement à une croyance encore tenace, un chiro ça ne fait pas juste craquer le corps humain pour le fun.
Un chiro travaille autant les articulations, les muscles et les ligaments. Il est super reconnu pour les maux de dos, mais peut aussi soulager maux de tête et douleurs reliées au travail de bureau (épicondylite, tunnel carpien, etc.). Même les problèmes de mâchoire peuvent être réglés par un chiro parfois ! Et les craquements qu’on entend, ce sont des bruits conséquents aux dégagements articulaires.Quand un patient vient nous voir avec des raideurs au dos par exemple, on palpe sa colonne puis on trouve les points raides. Ensuite, on redonne du mouvement à l’articulation, on la décoince. C’est là qu’en entend parfois crac. C’est pas de la détente aller chez le chiro; on déloge les nœuds ! Mais ce n’est pas de la torture non plus. On travaille pour vous faire du bien. »
Ce que Julien aime le plus de son travail, c’est d’ailleurs la reconnaissance directe que ça apporte.
Parfois, les gens arrivent penchés et sortent debout ! C’est ce qui me fait le plus tripper : constater que j’ai aidé quelqu’un. Quand un patient qui souffrait de douleur tenace ou même chronique me dit « je ne pensais pas un jour ne plus avoir mal », je sais à quel point mon travail est important. »
La clinique Chiropratique St-Roch est ouverte six jours sur sept, sur rendez-vous. Pour rencontrer Andréanne ou Julien, il suffit d’appeler au 581-742-3808. Vous pouvez aussi visiter leur page Facebook. Et jusqu’au 30 avril, ouvrez votre dossier à moitié prix !
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